VIDÉO. Les femmes afghanes, premières victimes du retour des talibans au pouvoir

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Vingt-cinq ans après leur première accession au pouvoir, les talibans ont repris le contrôle, lundi 16 août, de la quasi-totalité de l’Afghanistan, dont la capitale, Kaboul. Pour beaucoup, leur présence signifie un retour de la charia, version ultra-rigoriste de la loi islamique, dont les premières victimes sont les femmes.En suivant cette application stricte du Coran, les Afghanes se retrouvent privées de leurs droits les plus basiques. Les déplacements sont autorisés uniquement en présence d’un chaperon mâle de la famille. Leur accès au droit à l’éducation et au travail est compromis. Dans les années 1990, les mariages forcés, viols, exécutions, flagellations et lapidations publiques faisaient partie de leur quotidien.À l'occasion de leur première conférence de presse depuis la prise de Kaboul, les Taliban ont affirmé vouloir respecter les droits des femmes. Elles pourront travailler et les jeunes filles aller à l'école. Le port du voile sera obligatoire, mais pas celui de la burqa. « De telles promesses devront être honorées, a alerté depuis Genève Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme. Pour l'instant, compte tenu de l'histoire passée, elles ont été accueillies avec un certain scepticisme. »Or, si les talibans tentent de rassurer l’opinion, les femmes, elles, redoutent déjà le pire. Le 17 août, des femmes afghanes ont manifesté dans les rues de Kaboul pour conserver leurs droits fondamentaux, au péril de leur vie.

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