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VIDEO. Les familles de la communauté Rom expulsées du bidonville de Malakoff à Nantes

par Ouest France

Ce vendredi 17 novembre, vers 9 h, la dizaine de familles de la communauté Rom qui occupaient le terrain de la Ville, rue de la Révolution-des-Œillets, dans le quartier Malakoff, à Nantes, ont été expulsées, en présence d'un huissier de justice mandaté par la Ville de Nantes. Installées sur ce terrain, il y a plusieurs années, ces familles étaient menacées d’expulsion depuis fin octobre. Prévue initialement le 2 novembre, l'expulsion avait été repoussée en raison de la tempête. Certaines familles avaient été relogées à l'hôtel depuis mardi. C'est une situation d'échec que l'on regretteLes caravanes ont été déplacées du terrain, une par une, remorquées par un dépanneur ou par les occupants eux-mêmes. Elles ont ensuite été installées dans une allée située devant le terrain, en attendant que les familles absentes viennent les rechercher (NDLR : des personnes du bidonville étaient au travail ce vendredi matin). Des parents d'élèves du quartier étaient présents, inquiets pour la poursuite de la scolarisation des huit enfants Roms inscrits dans les écoles situées à proximité du bidonville. La mairie n'étant pas présente lors de l'expulsion, nous l'avons jointe au téléphone. Marie-Annick Benâtre, adjointe à la mairie de Nantes en charge des migrants de l'Est, précise que l'expulsion a été demandée "pour des raisons de tranquillité publique". "Nous avions la volonté de stabiliser ces familles sur ce terrain, nous avons fait un travail de longue haleine avec des médiateurs scolaires, assure Marie-Annick Benâtre. Malheureusement, ce travail de stabilisation ne pouvait pas aller plus loin, en raison de relations de voisinage compliquées. C'est une situation d'échec que l'on regrette". 

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