VIDÉO. Les derniers mystères autour de l'origine du Covid-19
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Le 11 janvier 2020, la Chine annonçait son premier mort du Covid-19. Cinq ans après, que sait-on réellement des origines du coronavirus ? Cinq ans après le premier mort du coronavirus, en Chine, des zones d'ombre persistent autour de l'enquête pour déterminer l'origine du Covid-19. On fait le point en vidéo.Lanceur d'alerteLes trois premiers cas de contamination en France ont été officiellement recensés le 24 janvier. Mais en Chine, cela faisait déjà plusieurs semaines qu'un « nouveau virus » avait été identifié. Des médecins chinois avaient tenté d'alerte le grand public, avant que le gouvernement n'étouffe l'affaire.Ce n’est que le 31 décembre 2019 que la délégation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine apprend l’existence de cette épidémie. Les premiers cas sont localisés à Wuhan.Wuhan, une mégapole de 14 millions d'habitantsWuhan est la capitale de la province chinoise du Hubei. C'est dans cette ville gigantesque de 14 millions d'habitants que l'OMS commence donc naturellement son enquête sur les origines du Covid-19, après le gros de la pandémie, début 2021. Très vite, deux endroits interrogent : d’abord, l’institut de virologie, qui travaille sur des virus, puis le marché de Huanan, où sont vendus des animaux exotiques parfois vivants.« Nous avons examiné toutes les personnes qui auraient pu être des cas entre octobre et décembre, et nous avons étudié plus de 70.000 cas, non pas des cas mais des personnes de cette époque, expliquait Peter Ben Embarek, chef de la délégation de l'OMS. Sur le marché, il y avait des produits, comme des animaux sauvages d'élevage au stade congelé, vendus sur ce marché. Donc, si vous combinez ces deux éléments, ça donne un angle intéressant à l'hypothèse. Ça vaut la peine d'être exploré. »Après analyses, il s’avère que les chauves-souris sont le « réservoir initial » du SARS-COV-2. Certaines présentent un coronavirus, mais sous une forme différente de celle contractée par les humains, indiquant l'implication d'un tiers dans la transmission.C'est à ce moment-là que la France découvre l'existence du pangolin. Finalement, cette piste est écartée et les soupçons se portent plutôt sur la civette, puis le chien viverrin. Ces deux espèces étaient impliquées dans le premier Sars, il y a 20 ans. Cette thèse est de nouve
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