VIDÉO. Les dépôts de pétrole côtiers de Caen ouvrent leurs portes aux étudiants
par Ouest France
Dès l’entrée, des Dépôts de pétrole côtier de Caen (Calvados), chacun doit montrer sa carte d’identité et éteindre son téléphone portable « pour éviter la moindre étincelle provoquée par un appel téléphonique en zone Atex », rappelle la sécurité. Dans ces zones, des poches de gaz hautement inflammables pourraient potentiellement se former si un incident technique survenait. Les salariés se déplaçant sur le site portent d’ailleurs des balises quatre gaz pour en contrôler la teneur dans l’air. Site Seveso 3Élèves et professeurs s’élancent à l’extérieur. Pas question non plus de marcher en dehors des zones dédiées aux piétons pour éviter tout accident avec les poids lourds qui y circulent en grand nombre. « Ici, chaque jour, 130 à 160 camions viennent remplir leur citerne du lundi au vendredi. Le samedi matin, ils sont moins nombreux. Ils livrent ainsi les stations service, mais aussi des particuliers qui ont besoin de fuel pour leur chaudière », explique Alexandre Montigny, le directeur des DPC. Puis, direction une tente sous laquelle le directeur rappellent toute les mesures de sécurité nécessaires et obligatoires dans un tel établissement « Seveso 3, seuil haut. C’est lié aux grandes quantités et au type de produits stockés ici : soit 61 000 m³ d’hydrocarbures raffinés. Ils sont acheminés ici depuis Le Havre (Seine-Maritime) via un pipeline », poursuit le chef d’établissement.Exercice de sauvetage Les invités ont ensuite pu suivre de loin les manœuvres de l'Unité d'intervention en milieux périlleux du Service d'incendie et de secours du Calvados (Sdis) pour prendre en charge une personne blessée en haut d'une grande cuve d'hydrocarbure.
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