VIDÉO. Les chevaux aiment-ils faire du dressage ? Une cavalière pro répond à nos questions
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Pauline Basquin est écuyère au prestigieux cadre Noir de Saumur et membre de l'équipe de France de dressage. À l'approche des Jeux olympiques de Paris, pour lesquels elle est présélectionnée, elle nous parle de sa discipline et de sa relation avec son cheval Sertorius de Rima Z IFCE. « Un cheval ça fait 500, 600, voire 700 kilos. Donc s'il n'a pas envie de faire l'exercice, il ne va pas le faire ». Durant son entraînement du jour, Sertorius ne bronche pas. Il suit à la lettre, appliqué, les consignes que lui donne Pauline Basquin. L'écuyère du cadre noir de Saumur, originaire de Rennes, est aujourd'hui la meilleure cavalière française de dressage. « Le dressage c'est un peu comme du patinage artistique, explique l'écuyère. On ne cherche pas à contraindre le cheval mais à former un couple avec le cheval ». Pas de pression à l'approche des Jeux olympiques Depuis quelques années, la cavalière enchaîne les bonnes performances et figure parmi les couples présélectionnés pour représenter la France aux prochains Jeux olympiques à Versailles. « Les Jeux olympiques à la maison, c'est fantastique. Quand j'ai un public qui me porte, ça me motive vraiment et je sais que ça va m'aider », confie Pauline Basquin. La liste définitive des couples sélectionnés pour les épreuves de dressage aux Jeux olympiques sera annoncée le 5 juillet prochain. En attendant, Pauline « suit sa ligne de conduite » avec Sertorius et avance sereinement.
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