VIDÉO. Législatives : les réactions politiques au lendemain du second tour
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Au lendemain du second tour des élections législatives, les hommes et femmes politiques de tous bords ont réagi, lundi 20 juin 2022, aux résultats de ce scrutin. Invitées sur les matinales des radios et des télévisions, plusieurs figures politiques ont commenté le renouvellement de l’Assemblée nationale : « Les Français ont quasiment fait le choix de la proportionnelle par anticipation » a déclaré Stanislas Guerini, député Ensemble à Paris et délégué général de La République en marche ! , à propos du renouvellement de la chambre basse du Parlement. « Ce n’est pas tout à fait le réveil que j’espérais » a répondu Aurore Bergé, députée Ensemble des Yvelines sur Franceinfo, lorsque le présentateur, Marc Fauvelle, lui a demandé si la majorité avait « la gueule de bois ». « La question qui se pose aujourd’hui, c’est comment on fait à partir de 245 pour compter jusqu’à 289 » a précisé Aurore Bergé, en référence au nombre de députés qu’il manque à Ensemble ! pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.Pour Alexis Corbière, député membre de l’alliance Nupes en Seine-Saint-Denis, l’analyse est tout à fait différente. Selon lui, Élisabeth Borne « doit partir, ça me semble une évidence […] sa déclaration de politique générale sera minoritaire dans cette assemblée » a-t-il déclaré. La déclaration de politique générale est une tradition républicaine durant laquelle le ou la cheffe du gouvernement expose devant les députés son programme de gouvernement. De l’autre côté du spectre politique, chez Les Républicains, le mot d’ordre semble être celui de l’opposition, pas du mélange des genres : « Nos électeurs n'ont pas voté pour des députés des Républicains […] pour que demain on soit une béquille de la macronie » a réagi Daniel Fasquelle, maire LR du Touquet, sur le plateau de CNEWS. Le Rassemblement national, pour sa part, commence déjà à anticiper des postes clefs au sein de l’Assemblée nationale. Sur RTL, Sébastien Chenu, député RN du Nord, a affirmé que son groupe allait réclamer la présidence de la commission des Finances : « la tradition républicaine c’est que cette commission des Finances soit réservée au premier groupe d’opposition ».
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