VIDÉO. Législatives : la bataille du « troisième tour » est lancée

par Ouest France - La sélection de la rédaction

À peine Emmanuel Macron réélu, ses opposants ont immédiatement lancé la bataille des législatives. Dans ce paysage politique divisé en trois blocs, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen sentent qu’ils ont un coup à jouer.Deux jours seulement après le premier tour, Jean-Luc Mélenchon avait clairement affiché son objectif : gagner les législatives en juin prochain. Dans une interview donnée à BFM TV, il demandait aux Français de l'élire « Premier ministre, en envoyant une majorité de députés insoumis ou Union populaire à l'Assemblée. »Son but : enjamber la présidentielle et gouverner le pays, en imposant une cohabitation à Emmanuel Macron. Car si la symbolique de l’élection présidentielle est forte, dans les faits, c’est l’Assemblée nationale qui détient le pouvoir d’approuver ou non le gouvernement. Mais pour espérer passer de 17 à plus de 289 députés, Jean-Luc Mélenchon le sait, il doit rassembler son camp.Depuis deux semaines, des discussions ont lieu avec les écologistes, le NPA, les communistes et même le parti socialiste en vue d’un accord pour unir la gauche autour de celui qui a terminé troisième du premier tour de l'élection présidentielle. Marine Le Pen et ses soutiens souhaitent être le premier bloc d’opposition à Emmanuel Macron et disposer, enfin, d’un groupe à l’Assemblée nationale. Pourtant, contrairement à la gauche, l'union de l'extrême droite est loin d'être établie. Éric Zemmour a bien lancé un appel au soir du second tour. Mais il a taclé au passage Marine Le Pen, regrettant que « le nom de Le Pen » ait perdu pour la huitième fois à l'élection présidentielle. Des paroles qui ont fortement déplu au sein du Rassemblement national. Les Républicains, eux, sont partagés entre le ralliement avec La République en marche (LREM), l’extrême droite ou la possibilité de faire cavalier seul.

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