VIDÉO. Législatives 2024 : le camp macroniste divisé sur sa consigne de vote au second tour

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Alors qu'Emmanuel Macron a appelé à faire barrage au Rassemblement national, son camp se divise sur la question du désistement de ses candidats face à ceux de la France insoumise. Au lendemain du premier tour des législatives 2024, le camp présidentiel est tiraillé : se désister ou non dans les circonscriptions où un candidat de la France insoumise (LFI) pourrait l'emporter face au Rassemblement national (RN) au second tour ? Emmanuel Macron n'a donné de consigne de vote claire ni à ses troupes ni à ses électeurs. « Face au RN, l'heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour », a-t-il commenté aux médias aussitôt les résultats diffusés dimanche 30 juin, à 20 h. LFI, membre du Nouveau Front populaire (NFP), en fait-elle partie selon le président de la République ? Le flou laisse place à l'interprétation.Ce lundi 1er juillet, des candidats, ministres et responsables politiques de Renaissance ont défilé dans les matinales télé et radio pour commenter les résultats, qui placent l'union d'extrême droite (RN-LR) en tête avec 33,15 %, la coalition de gauche à 27,99 % et la majorité présidentielle à 20,04 %. Les candidats Ensemble ! arrivés en troisième position doivent-ils se désister pour un candidat, mieux placé, du NFP ? Oui mais...« Au cas par cas »Pour Yaël-Braun Pivet, présidente sortante de l'Assemblée nationale, « l'immense majorité du bloc de gauche est républicaine et on peut sans aucune difficulté appeler à voter pour elle ». Avec un « distinguo », « au cas par cas », pour les candidats insoumis. Clément Beaune, candidat de la majorité battu à Paris, est clair : « la menace concrète pour le pays, ce n'est pas LFI, c'est le RN qui va peut-être avoir une majorité ».Autre son de cloche chez le locataire de Bercy. « Je combats le Rassemblement national, mais je ne vote pas pour la France insoumise », a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, sur France Inter ce lundi matin. Aurore Bergé, candidate de la majorité présidentielle dans la 10e circonscription des Yvelines (Île-de-France), est du même avis. « On ne peut pas accepter toutes les compromissions, notamment avec la France insoumise », a déclaré sur France 2 ce matin celle qui est arrivée en tête devant le candidat RN dans sa circonscription.

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