VIDÉO. Législatives 2022 : moi député, pourquoi j'ai décidé de continuer
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Rempiler pour un quatrième mandat en tant que député, voilà l'objectif de Philippe Gosselin, candidat des Républicains aux législatives 2022. Le député sortant, 55 ans, candidate une nouvelle fois sur la première circonscription de la Manche. Une circonscription qui lui est chère car il en est le député depuis...2007. « J'ai bien conscience qu'on peut se dire, dans un esprit de zapette : " Celui-là, on l'a vu déjà depuis un petit bout de temps ". C'est vrai, trois mandats, ce n'est pas rien. Je comprends qu'on se pose la question. Mais j'ai tendance à dire que chaque mandat, finalement, est un mandat nouveau.» Philippe Gosselin a été élu député après l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy. Puis s'en est suivie l'élection de François Hollande en 2012, et donc un passage du gouvernement à gauche. Puis, l'élection d'Emmanuel Macron en 2017. « Chaque mandat a été très différent. Sur la période 2007-2012, c'était une période où nous [les élus de droite] étions dans la majorité. Et quand vous êtes dans la majorité, vous avez un peu plus de répondant et de moyens d'action. 2012, changement de cadre. On est dans une opposition assez classique, on va dire entre d'un côté la droite, de l'autre, la gauche. Et en 2017 arrive une majorité de jeunes et de nouveaux députés. » Un mandat de député chamboulé par ce nouveau paysage politique avec « des points de repère très différents ». Voir aussi : VIDÉO. Législatives 2022 : moi candidate, pourquoi j'ai décidé de m'engagerDéputé, un rôle importantSi Philippe Gosselin est élu pour un quatrième mandat, il entend toujours « être un député qui continue à porter la voix des gens qui lui ont fait confiance et plus largement, des habitants de la Manche. Mais aussi être à la hauteur des enjeux de la France », comme le pouvoir d'achat ou la santé. Car, pour le candidat LR, le député est « à la fois un porte-parole d'un territoire. C'est un facilitateur, un représentant de la population. Et c'est aussi un législateur. Il faut voter la loi, il ne faut pas l'oublier. Il faut contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques publiques. » Philippe Gosselin l'assure : « Ce qui est passionnant dans ce mandat de parlementaire, c'est qu'on est à même de rencontrer des tas de gens qu'on ne rencontrerait jamais, de faire remonter un certain nombre de problématiques, parfois malheureusement, sans qu'elles trouvent à se concrétiser au niveau national. »Être député, c'est aussi jongler entre « le terrain » et l'Assemblée nationale à Paris. « Le terrain », c'est être présent dans la circonscription, prendre contact avec les acteurs du territoire, les recevoir en rendez-vous au bureau mais c'est aussi être présent aux « cérémonies, remises de médailles, vernissages, des rubans à couper. Les organisateurs et les bénévoles sont contents d'avoir leur député ou leurs élus présents à leur événement. »Le « train et les transports » relient les deux endroits. Quand il travaille à l'Assemblée nationale, ce sont « deux nuits de découchées par semaine. Il faut sans cesse avoir son petit baluchon ». Philippe Gosselin dort dans son bureau car « il y a un clic-clac. » Voir aussi : VIDÉO. Législatives : moi député, pourquoi j'ai décidé de ne pas me représenterL'expérience forme le députéQuatorze années de mandat en tant que député : forcément, Philippe Gosselin connaît désormais très bien les arcanes de l'Assemblée nationale. Même si au début, « il y a un temps d'apprentissage. Franchement, c'est une grande maison. Il n'y a pas de formation initiale ou continue. Chacun arrive un peu avec son bagage intellectuel, ses cabosses de la vie ou au contraire, ses forces. C'est aussi ça d'ailleurs qui est intéressant, c'est qu'on n'est pas tous sur le même modèle. » Il a fallu apprendre les règles du Parlement. « J'arrivais avec parfois, quelques certitudes. Eh bien parfois, il faut arrondir les angles. Il faut aussi se constituer un réseau. On sait aussi qu'un amendement, il faut le faire plutôt passer à telle heure, qu'il y a des interruptions de séance qu'on peut demander... Qu'il ne faut pas attendre qu'on vous propose la parole : il faut la prendre. » Aujourd'hui, Philippe Gosselin « estime être totalement à l'aise dans ce mandat de parlementaire, maîtrisant les codes, le règlement de l'Assemblée qu'il faut bien connaître pour parfois en tirer un peu profit. »Pour Philippe Gosselin, la flamme est toujours là : « la volonté de servir, par la défense de ceux qui nous ont élus, de notre territoire, de la Nation, a encore du sens. »Retrouvez ici la liste des candidats de première circonscription de la Manche.
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