VIDÉO. Législatives 2022 : Bertrand Deléon candidat au nom de la Bretagne à Vannes

par Ouest France

Habitué des scrutins vannetais. Bertrand Deléon, sans étiquette, fera campagne dans la première circonscription du Morbihan. Il n’a que 48 ans, mais Bertrand Deléon est un « vieux briscard » des scrutins puisqu’il a été candidat par le passé aux municipales, départementales et régionales. Quant aux législatives, ce fut le cas en 2012 puis en 2017 (finalement il s’est retiré pour des raisons personnelles).Cette fois donc, pour ces élections des 12 et 19 juin, se revendiquant sans étiquette, ce professeur des écoles fera encore entendre sa voix pour défendre des idées régionalistes.  Un combat contre la « spéculation immobilière »Avec sa suppléante Yolaine Théfaine, 44 ans, membre de la Fédération française de citoyenneté et conseillère municipale de Saint-Avé, il veut mener dans la première circonscription du Morbihan (Vannes, Muzillac et Presqu’île de Rhuys) un combat contre la « spéculation immobilière », qui voit les actifs devoir habiter dans la troisième ou quatrième couronne vannetaise. « Ce qui pose au-delà de l’emploi, des problèmes sociaux, un questionnement écologique avec les transports. L’idée pourrait être donc de créer un statut de résident permanent dont il faudrait discuter avec les citoyens. Il pourrait reposer sur la nécessité d’habiter le territoire depuis un certain délai avant de pouvoir acheter un bien. »Autre cheval de batailleAutre cheval de bataille : les aides aux professionnels de la mer et aux agriculteurs. « Ils ont la gestion de la majeure partie du territoire mais on ne les soutient pas beaucoup. Et souvent même, on les oppose. L’agriculture fait beaucoup d’efforts. La première source de pollution des eaux ce sont les toilettes des villes. Pourtant, ces zones urbaines n’ont pas entamé de réforme. Le réseau d’assainissement, notamment en période estivale ne suit pas. » « Qu’on entende ce que j’ai à dire »Bertrand Deléon aimerait aussi que la Bretagne regarde vers la façade occidentale de l’Europe pour son développement économique, culturel… « Il y a un potentiel énorme. Du Portugal à l’Écosse, il faut développer des synergies et regarder vers la façade atlantique. » Enfin, lorsqu’on évoque la candidature du Parti breton, qui fraye dans les mêmes eaux électorales, Bertrand Deléon n’est pas tendre. « Son candidat a fait tous les partis par le passé. On ne l’entend jamais. Moi, ce sont les mêmes convictions qui m’animent. Je ne cherche pas à adhérer à un parti car je veux que les gens entendent ce que j’ai à dire. » Une liberté de parole qu’il entend conserver même « même si j’ai plus à perdre souvent quand je me présente, qu’à gagner ».

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