VIDÉO. "Le temps passe, ça n'avance pas !" : ils manifestent contre les violences faites aux femmes
par Le Maine Libre
Le collectif féministe unitaire sarthois appelait à la manifestation ce samedi 23 novembre 2024, à deux jours de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Près de 200 personnes se sont rassemblées pour dire stop aux violences et rappeler leur solidarité avec toutes les femmes. Héloïse (17 ans), Alexandra (35 ans), Antonia (72 ans). Ces noms sont ceux de certaines des victimes de féminicide en France en 2024. Ils étaient inscrits sur des pancartes portées au Mans ce samedi 23 novembre 2024 lors d'une manifestation organisée par le collectif féministe unitaire sarthois.Environ 200 personnes ont répondu à leur appel et se sont rassemblées place de la République avant de s'élancer vers le palais de justice puis la préfecture pour y déposer les pancartes. Des prises de paroles et des danses des Rosies sarthoises ont ponctué la manifestation.Dans le cortège, une majorité de femmes mais aussi des hommes et des enfants. Tous sont venus dire stop aux violences sexuelles et sexistes, à deux jours de la journée internationale de lutte contre ce fléau."Se mobiliser dès le plus jeune âge"Virginie a 56 ans et est devenue Rosie depuis son installation en Sarthe il y a quatre ans. "Ce mouvement a un mode d'action qui me correspond, il est énergique et artistiques et porte un message fort." Si elle s'est engagée, c'est parce que "malgré le temps qui passe, ça n'avance pas !". Même si le procès de Gisèle Pélicot médiatise la question et "va faire changer la société", selon elle, il faut aussi "une volonté du pouvoir politique pour faire vraiment bouger les choses".De son côté, Lola, elle n'a que 15 ans mais a toujours été "touchée par tout ce qui se passe". Ce qui motive la lycéenne à venir manifester et à parler du sujet ? "Qu'on me conseille de ne pas sortir seule la nuit et d'éviter de porter cette jupe..." Pour elle aussi, il faudra une action politique pour faire évoluer la société. "Mais en attendant, c'est important de se mobiliser dès le plus jeune âge."
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