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VIDÉO. Le skipper sablais Tim Darni construit son propre bateau pour la Mini Transat

par Ouest France

Le Sablais Tim Darni souhaite de nouveau participer à la Mini Transat, avec cette fois un bateau construit de ses propres mains. Il nous ouvre les portes de son chantier. À 29 ans, Tim Darni s’est lancé un défi : construire son propre bateau, pour participer une deuxième fois à la Mini-Transat, en 2027 (il avait bouclé l’édition 2021). Préparateur de bateau de métier, le Sablais consacre une grande partie de son temps libre, le soir et le week-end, à son chantier depuis le mois de mai, dans un local prêté par un partenaire. Ouest-France vous propose de suivre l’évolution de la construction de ce bateau en bois de 6,50 m, jusqu’à sa mise à l’eau. Premier épisode en ce début de mois de janvier 2024.« On a récupéré le marbre au mois de mai, le bois, la résine. Après, on a commencé à préparer les cloisons au mois de juin. On a fait tout l’assemblage de la structure au mois de juillet. Et en août, on a fait les bordés, et on a attaqué le fond de coque.Des amis m’ont aidé, ma copine et mon père aussi. Quand ils ont un peu de temps, ils viennent donner des coups de main. Les plans du bateau, ce sont des amis qui les ont faits.J’ai déjà deux, trois étapes d’avance en tête. Je réfléchis un peu tous les jours, dès que je traîne sur les réseaux, dans les magazines… Je regarde les astuces. Quand il y a eu le départ de la Mini Transat (en septembre dernier, aux Sables-d’Olonne), je suis allé prendre plein de photos, en me disant que ça pourrait me servir. Je m’inspire de ce qui se fait, en choisissant ce qui me plaît. Je pars toujours de l’idéal, et après, quand je vois le prix, je revois un peu ma copie, en essayant de garder l’idée de base. Ce qui est bien, c’est que j’ai pas mal de boîtes qui m’aident aussi, sur les petites pièces, les fournitures… Déjà, ça réduit pas mal les coûts.Ce n'est pas facile de trouver du tempsJ’ai les partenaires qui étaient déjà là sur la précédente Mini Transat. Après, ça ne suffit pas encore, j’essaye d’en trouver d’autres. Clairement, je n’ai pas le budget total pour faire tout le bateau, j’avance un peu au jour le jour. Après, plus on montre que les choses avancent, plus les gens sont confiants, plus ils investissent, plus c’est facile de convaincre. Pour le moment, je n’ai pas à me plaindre : j’ai de q