VIDÉO. Le Sénégal, une dernière escale importante pour la goélette Tara
par Ouest France
Avant d’entamer son retour vers la France, et de boucler 22 mois de navigation pour étudier les micro-organismes marins et leur rôle clé dans l’écosystème, la goélette Tara a jeté l’ancre à Dakar au Sénégal, sa dernière grande escale, du 2 au 11 septembre. Avant, elle avait rallié le Chili, touché aux confins de l’Antarctique en mer de Wedell et retraverser l’océan pour remonter les côtes ouest-africaines. L’un de ses objectifs, échantillonner les eaux pour comparer trois zones particulières de la planète, des zones d’« upwelling », ces remontées d’eaux froides riches en nutriments : au Chili, au large de l’Angola et la Namibie et au large du Sénégal. « C’est l’une des zones les plus riches de la planète en poisson », comme le résume Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara. Et pour cause, le plancton, à la base de la chaîne alimentaire des poissons, s’y développe de façon exponentielle.Lire aussi : À bord de Tara, il n’y a pas que des marins et des scientifiques : il y aussi Hugo, activiste.Quelle incidence sur la pêcheComment vont-elles évoluer avec le réchauffement climatique, les pollutions? Quelle incidence sur la pêche? Comment garantir une pêche durable? Autant de questions auxquelles les scientifiques vont tenter de répondre.C’est la première fois que la goélette Tara explorait le long des côtes ouest-africaines. Elle s’est intéressée à ces zones d’upwelling mais aussi aux fleuves comme le Gambie et la Casamance (à défaut d’avoir pu aller au Congo). Le Sénégal était une région particulièrement intéressante d’un point de vue scientifique, mais aussi pour développer une coopération Nord-Sud avec des instituts de recherche sénégalais, en faveur de la recherche locale. L’équipe en a aussi profité, comme à chacune des 19 escales de la mission Microbiomes, pour sensibiliser le grand public aux enjeux océaniques.
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