VIDÉO. Le quidditch d'Harry Potter veut être reconnu comme un sport à part entière

par Ouest France - La sélection de la rédaction

À Angers, deux équipes de sept joueurs, perchés sur des balais, s'affrontent lors d'un match de la coupe de France de quidditch, discipline mixant balle au prisonniers, rugby et handball, tout droit sortie de la saga Harry Potter. Le quidditch a conquis une quarantaine de pays mais cet ovni sportif à califourchon sur un bâton veut s'émanciper du célèbre sorcier pour devenir une discipline à part entière. Dans les romans de J.K. Rowling, les joueurs virevoltent sur leurs balais pour lancer le « souafle » à travers des anneaux, éviter les « cognards » et attraper le « Vif d'or » pour mettre fin au match. Peu à peu, la discipline s'est codifiée et structurée au sein de fédérations nationales et de championnats officiels, comme la coupe de France disputée le week-end dernier à Angers. Certains ont découvert le sport lors d'échanges universitaires à l'étranger, d'autres à l'occasion de rassemblements de fans d’Harry Potter, d'autres encore sont tombés par hasard sur un entraînement dans un parc... Sur les terrains, les capes et les chapeaux de magiciens des premiers adeptes ont quasiment disparu, de même que les références au monde de la magie sur les maillots. « On vient pour Harry Potter, on reste pour le sport », martèle Cédric Chillan, 38 ans, sélectionneur de l'équipe de France. « Un sport à part entière, à la frontière de plusieurs sports collectifs », dit une joueuse. Les actions sont rapides, les courses constantes, les chocs parfois rudes, les changements fréquents. Particularité du jeu : les équipes doivent être mixtes, avec un maximum de quatre joueurs du même genre engagés en même temps.Encore confidentielle en France, avec 200 à 300 adeptes au sein d'une douzaine d'équipes actives, la pratique est en plein essor aux États-Unis, en Australie, au Royaume-Uni, en Allemagne... Les championnats d'Europe seront organisés fin juillet en Irlande, après deux années d'interruption pour cause de Covid-19. L'enjeu est réel : vainqueure en 2019, la France a un titre à défendre.

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