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VIDEO. Le prix littéraire des Lycéens décerné à Lucie Rico, Geoffroy Monde et Mathieu Burniat

par Ouest France

Ce vendredi 24 mai au Théâtre quartier libre d'Ancenis-Saint-Géréon, le 11e prix littéraire des Lycéens a primé le roman de Lucie Rico "GPS" et la bande dessinée de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat pour "Furieuse". Quatorze lycéens de la région ont départagé six romans et quatre bandes dessinées. « C’est génial d’avoir leur retour. On se dit tout autre chose que lors d’une rencontre en classe. Là en face-à-face, tout ce qui les touche se révèle. » La romancière Lucie Rico, 36 ans, vient de recevoir le 11e prix littéraire des Lycéens pour son roman "GPS", à Ancenis-Géréon. Parmi les 450 élèves présents au TQL d'Ancenis, Rhéa Gernigant, 17 ans, lycéenne d'Honoré d’Estienne-d’Orves à Carquefou (Loire-Atlantique) est venue partager ce « beau moment » avec l’autrice : « J’ai aimé la manière dont l’histoire a été écrite et la liberté d’imaginer sa propre fin. Il s’agit des fiançailles de deux amies. L’une disparaît et on suit une trace avec un point rouge GPS se déplaçant. Aux toutes dernières pages, on est surpris de voir que tout ce qu’on a lu fait sens. » "Ça leur fait écho"Place aux dédicaces aux côtés de Mathieu Burniat, dessinateur de la bande dessinée "Furieuse", une fiction scénarisée par Geoffroy Monde, ravi de recevoir un prix par un public adolescent « pour une BD qui parle d’une adolescente et porte un discours d’émancipation de la femme. Ça leur fait écho. Ça peut déranger et sembler un peu vulgaire mais cela soulève aussi des questions existentielles. Alors tout d’un coup, la vulgarité n’est plus. C’est courageux de la part de la commission d’avoir proposé une sélection comme celle-ci ! » "C'est pour cela qu'on a fait ce choix"Ce « féminisme de l’histoire » a justement justifié le choix d'Ilyas Zoundari, 16 ans, du lycée Sacré-Cœur à Angers (Maine-et-Loire) : « Une fille veut échapper à sa vie de château et s’émancipe pour fuir le mariage forcé. Elle trouve une épée magique et combat les démons. L’histoire peut être compréhensible même sans texte. C’est pour cela qu’on a fait ce choix. » Dans la même classe, Laura Finke, 16 ans, élève allemande de Nuremberg dans le cadre d'un échange a opté pour cette BD et ses couleurs et la facilité à la comprendre. « Et ce sont deux hommes qui l’ont écrit », prolonge Sophie Douce, 16 ans. Le goût de la lecture et de l'écritureUn prix décerné par des lycéens venus de tous