VIDÉO. Le prix des bonbons explose

par Ouest France

L’inflation des paquets de bonbons est conséquente dans les rayons des supermarchés. En cause : l’explosion des prix des matières premières, notamment le sucre et l’amidon. De nombreux paquets de bonbons vont être achetés ce mardi 31 octobre 2023, à l’occasion d’Halloween. Et les consommateurs de sucreries pourraient bien être surpris au moment de passer à la caisse : en un an, le prix des bonbons a explosé. Une augmentation de 21 % entre octobre 2022 et octobre 2023, selon une étude réalisée par l’UFC-Que Choisir.L’association de consommateurs a relevé les prix en ligne, en date du 18 octobre, dans plus de 6 500 grandes surfaces proposant un service drive. La hausse va « bien au-delà de l’inflation alimentaire », autour de 10 %, constate l’UFC-Que Choisir. Et elle ne se limite pas qu’aux bonbons, les autres produits largement consommés pour Halloween voient également leurs prix flamber : + 15 % pour les chips, + 12 % pour les chocolats, + 9 % pour les sodas.Les paquets de bonbons flambentCertaines marques bien connues des amateurs de confiseries ont largement augmenté : le paquet de 200 grammes de Têtes Brûlées (de l’entreprise Verquin) coûte aujourd’hui 2,02 € en moyenne, contre 1,60 € il y a un an (une inflation de 26 %) ; les sucettes Chupa-Chups coûtent 20 % plus cher ; les Carambars Original 18 %… Mais l’UFC-Que Choisir a constaté que les hausses sont notamment conséquentes sur les références de l’entreprise Haribo, leader avec 42 % des parts de marché des bonbons en France : le paquet de Schtroumpfs connaît jusqu’à 26 % d’inflation, les Chamallows 24 %, les Dragibus 23 %, les fraises Tagada 18 %…Le prix du sucre a exploséDe telles hausses s’expliquent essentiellement par l’explosion des coûts de l’énergie et des matières premières, comme les emballages ou l’amidon, utilisé pour la conservation ou la brillance des confiseries. C’est surtout le prix du sucre qui pèse : en septembre 2023, il était à son plus haut niveau depuis treize ans, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En un mois, il avait même flambé de 9,8 %. En cause : une baisse de la production chez deux grands exportateurs, la Chine et la Thaïlande, en raison du phénomène climatique El Niño , de nouveaux débouchés recherchés par des producteurs de betterave et de canne, qui préfèrent transformer leur produit en éthanol, ou encore des interdictions de pesticides qui augmentent les coûts pour la betterave sucrière.Le marché se porte quand même bienL’année 2023 a été « un tsunami d

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux