VIDÉO. Le point sur la situation au Liban après quatre jours de frappes intensives
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Depuis le lundi 23 septembre 2024, les frappes dans le sud du Liban sont particulièrement intenses, voire incessantes. La France, les États-Unis et plusieurs de leurs alliés ont appelé mercredi 25 septembre à un cessez-le-feu. Il a déjà été rejeté par les Israéliens et le conflit fait maintenant craindre un embrasement régional. « L'enfer se déchaîne au Liban. Comme je l'ai dit hier à l'Assemblée générale, nous devons tous nous alarmer de l'escalade, le Liban est au bord du gouffre ». Ce jeudi 26 septembre, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guteres, s'est alarmé de la situation au Liban. Depuis lundi, les frappes entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne se sont intensifiées. La communauté internationale a une nouvelle fois manifesté son inquiétude quant aux conséquences de cette escalade, qui a fait des dizaines de milliers de déplacés au Liban, et aux risques d'embrasement régional et d'implication de l'Iran, parrain du Hezbollah, dans le conflit. « La situation au Liban menace d'atteindre un point de non-retour », a déclaré Jean-Noël Barrot, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères.Dans ce contexte, la France et les États-Unis, rejoints par des pays arabes et européens, ont appelé mercredi à un « cessez-le-feu immédiat de 21 jours » pour « donner une chance à la diplomatie », en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Voir aussi : VIDÉO. Liban : la France, avec d'autres pays, demande un cessez-le-feu Israël a rejeté cet appel au cessez-le-feu avec le Hezbollah, malgré les pressions des États-Unis et de la communauté internationale.
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