VIDÉO. Le parcours du blé de Vendée après la moisson
par Ouest France
« Ce sont 100 000 tonnes de céréales qui transitent par ce site chaque année. » Thierry Rochereau est responsable du site de collecte de céréales de la CAVAC (Coopérative agricole Vendée approvisionnement céréales) à Aizenay. Depuis fin juin, il connaît le balai incessant des camions et des tracteurs. Sur la plateforme, les agriculteurs viennent livrer leurs récoltes qui viennent d'être moissonnées.Plusieurs étapes avant le stockageCrée en 2008, le site a connu une transformation en 2018 avec la construction d'un nouveau bâtiment de 60 mètres de long sur 40 mètres de haut. Ces cellules permettent de stocker un peu plus de 50 000 tonnes de céréales en simultané.Pour répertorier ce qui entre et sort, tous les agriculteurs passent par un processus comprenant : la pesée, des analyses précises, le lavage des céréales, le stockage, le référencement informatique. « Pour que les céréales puissent rentrer, il ne faut pas qu'elles dépassent un certain taux d'humidité, pour le blé, c'est 15%. »Lire aussi : « Une étincelle, et c’est fini » : avec la canicule, les agriculteurs des Côtes-d’Armor vigilantsC'est ce qu'explique Christophe Vinet, directeur du pôle végétal de la CAVAC. Une fois rentrées sur le site, les céréales des différents chefs d'exploitation sont homogénéisées selon leur type, afin de pouvoir vendre aux meuniers des céréales de qualité, idéales pour l'usage qu'ils veulent en faire.Des usages différents pour les céréalesLes céréales sont stockées ici avant d'être vendues selon les prix du marché financier. Une fois vendues, elles partent vers les meuniers. « Le blé dur sert à la semoule et aux pâtes. Le blé tendre, lui, sert plutôt à la farine pour le pain. Les blés protéinés sont plutôt pour la viennoiserie », explique Christophe Vinet.Les céréales sont dans la majorité des cas, vendues en amont de la récolte, afin de permettre un usage des céréales dès leur récolte: « 75 % du blé tendre est déjà vendu au moment des récoltes. Pour ce faire, on envoie des techniciens dans les champs en amont pour analyser les stades d'évolution de la plante et ça nous permet de prévoir un stock de récolte. »
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