VIDÉO. Le nutri-score va évoluer en 2024
par Ouest France
Alors qu’il est, depuis 2017, le logo nutritionnel de référence en France, le Nutri-Score, qui va changer de formule au 31 décembre 2023, est facultatif et n’apparaît que sur 60 % des emballages. Le cadre législatif européen actuel empêche de le rendre obligatoire dans le pays. Quand vous faites vos courses, vous pouvez le voir sur les conserves de légumes, les emballages de jambon blanc ou la plupart des paquets de céréales. Mais ne le trouvez jamais sur les pots de Nutella, ni les bouteilles de Coca-Cola. S’il a beau avoir été adopté en France depuis 2016 et la loi de modernisation du système de santé, son affichage repose seulement sur le volontariat des fabricants de produits alimentaires. Les industriels sont libres d’apposer ou non ce Nutri-Score sur le devant de leur emballage en en faisant la demande auprès de Santé publique France. Évolution le 31 décembre Pis, d’autres entreprises reculent. Il faut dire qu’à partir du 31 décembre, la nouvelle mouture du Nutri-Score sera plus sévère sur la teneur en gras, en sucre ou en sel des produits. Ainsi, des aliments comme les Chocapic de Nestlé vont passer de A à C. Ces céréales étaient en A car leur teneur en sucre avait été réduite, mais on s’est rendu compte qu’elles étaient au même niveau que des céréales sans sucre comme les mueslis. Une reclassification était nécessaire, mais leur effort sera toujours reconnu puisque leurs concurrents seront classés D ou E », explique Serge Hercberg. Le géant suisse Nestlé reste silencieux sur le sort qu’il réserve au logo tricolore, alors qu’il avait milité pour le rendre obligatoire en Europe, aux côtés de Danone ou Fleury Michon. À lire aussi : Le Nutri-Score permet-il de manger plus sainement ? Aujourd’hui, 1 200 entreprises l’ont tout de même adopté en France. La majorité (95 %) sont des petites et moyennes entreprises. Le reste correspond à certains grands groupes agroalimentaires ou des entreprises de la grande distribution (Carrefour, Leclerc, U) via leurs marques de distributeurs. « Cela représente au total près de 60 % du marché alimentaire, précise Serge Hercberg, épidémiologiste et nutritionniste, fondateur du Nutri-Score. Mais nous avons atteint un plafond de verre », regrette-t-il.Coca-Cola, Mondelez ou Lactalis réticents au Nutri-Score Certaines multinationales font de la résistance et rechignent à afficher ce logo, pourtant reconnu comme étant
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