Actu en vidéo

VIDÉO. Le nouveau préfet de Bretagne affiche « fermeté et détermination » face aux narcotrafiquants

par Ouest France

Première apparition publique, ce lundi 28 octobre 2024, d'Amaury de Saint-Quentin, nouveau préfet d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne. Interrogé sur les évènements de ces dernières 48h liés aux trafics de stupéfiants, il promet une réponse « ferme et déterminée » et confirme que la CRS 82 devrait rester sur Rennes plusieurs jours. « Je dirais simplement que la sécurité de nos concitoyens et la sécurité des territoires est une priorité, à la fois de l'État et du gouvernement » a affirmé, ce lundi 28 octobre 2024, devant les grilles de la préfecture Martenot à Rennes, le nouveau préfet d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne, Amaury de Saint-Quentin.« Nous allons tout mettre en œuvre pour que ce phénomène, que l'on constate depuis quelques semaines ou quelques mois, soit réduit le plus rapidement possible et nous allons nous organiser en conséquence » promet le préfet qui vient tout droit de Corse.La CRS 82 présente plusieurs joursUne première déclaration publique, jour de sa prise de fonction à Rennes, dans le cadre d'un inédite recrudescence des actes de violence liés aux trafics de stupéfiants. Samedi 26 octobre, un enfant de 5 ans a été grièvement blessé de deux balles à la tête suite à une règlement de compte liés aux stupéfiants.« Sachez que ma volonté est forte », a affirmé le représentant de l’État en précisant que la CRS 82, unité de police spécialisée dans les émeutes urbaines et situations à risque, « est déjà présente sur le quartier de Maurepas dimanche soir, devrait rester sur Rennes encore plusieurs jours. Et je pense que nos concitoyens, ici,en Bretagne comme ailleurs, ont besoin d'autorité et de fermeté face à des phénomènes que nous ne pouvons pas accepter. Nous sommes déterminésdonc à combattre ce type de comportement et je serais au coté des élus. »Mener une guerreÉgalement présente, Françoise Gatel, ancienne sénatrice d'Ille-et-Vilaine et dorénavant ministre déléguée aux territoires évoque « une guerre qu'il faut mener avec de la stratégie, des moyens, des troupes et de l'évaluation. Cette guerre, elle est partout aujourd'hui. Dans toutes les villes y compris des villes parfois plus petites que la ville de Rennes. »