VIDÉO. Le lac de Vioreau presque à sec, des paysages étonnants se dévoilent
par Ouest France
Cela faisait très exactement vingt ans et une dernière vidange que l’on n’avait pas vu Vioreau comme ça. Le grand réservoir qui permet d’alimenter en eau et en toute saison la partie est du canal de Nantes à Brest est en train de se transformer en modeste plan d’eau. Habituellement, 7,6 millions de m³ d’eau sont stockés ici. Au terme de la vidange en cours, il n’en restera plus que 300 000 m³. Tout ceci, c’est pour mener à bien des travaux d’urgence sur le barrage qui permet au réservoir d’exister.Cet ouvrage, construit en 1835, « n’est plus parfaitement étanche, des fuites ont été observées, indiquait, fin novembre, dans nos colonnes, Stéphane Faivre, directeur des infrastructures au conseil départemental. Un tel ouvrage doit être sûr. S’il cède, 7 500 personnes sont en danger en aval. » « Le barrage va passer du XIXe au XXIe siècle »Le barrage va subir une sérieuse cure de jeunesse, lui qui n’avait jamais été rénové depuis sa construction. Sept contreforts seront ajoutés aux trois existants ; la paroi amont sera étanchéifiée et rehaussée, afin de retrouver le niveau d’eau du passé (9 mètres, contre 7 actuellement). Les éléments de gestion hydraulique seront automatisés, afin de permettre une surveillance à distance du site.« Le barrage va passer du XIXe au XXIe siècle », résumait, fin novembre, Stéphane Faivre. Ces travaux coûteront 16 millions d’euros au Département, gestionnaire des lieux. Les opérations doivent concrètement débuter en janvier 2023. Elles sont censées durer une année, le remplissage du lac étant attendu pour la fin de l’année 2023. Une course contre-la-montre débute sur les bords de Vioreau. En ligne de mire, la saison estivale 2024.
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