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VIDÉO. Le député finistérien Erwan Balanant décrypte la loi contre le harcèlement scolaire

par Ouest France

Jeudi 9 novembre 2023, Journée nationale contre le harcèlement scolaire, Erwan Balanant était sur le terrain quimperlois. Le député de la 8e circonscription du Finistère est passé dans trois établissements scolaires. Au menu : prévention des gendarmes auprès des élèves de CM2 à l’école Kersquine, visite du collège de La Villemarqué et de son lieu d’écoute, échange avec l’équipe ressource contre le harcèlement scolaire du lycée Kerneuzec.« La loi a permis de créer un délit de harcèlement, de renforcer le droit de suivre une scolarité sans harcèlement et de rendre obligatoire pour chaque établissement scolaire la mise en place d’un plan de prévention, d’un protocole, le programme pHARe », rappelle Erwan Balanant. "Changer le regard"Dans les lycées, l’obligation est effective depuis la rentrée 2023. « Nous, nous sommes au début par rapport aux collèges, qui ont débuté plus tôt. Tout est prêt et en place. Et il nous faut encore des formations », glisse Françoise Joubaire, conseillère principale d’éducation et référente harcèlement au lycée Kerneuzec. « La méthode pHARe n’est pas blâmante et les élèves sont acteurs. Cela change le regard par rapport au harcèlement », souligne Guylène Esnault, directrice académique des services de l’Éducation nationale dans le Finistère. « C’est un très bon outil de prévention qui permet de traiter le mal à la racine », renchérit Erwan Balanant, qui insiste sur trois axes : la prévention, l’accompagnement et la protection. Au lycée Kerneuzec, la proviseure, Angélique Lamy, et son équipe ressource entendent bien ne rien laisser passer. La diffusion du questionnaire du gouvernement, grille d’auto-évaluation anonyme, donnera le pouls de l'établissement scolaire. Pensées positivesLe même jour au lycée, une boîte à pensées positives a recueilli des messages sympas d’élève à élève et une photo de groupe a été organisée. Avec, comme code vestimentaire, au moins un habit en bleu, pour dire non au harcèlement. « Le harcèlement scolaire est un problème de société. En trois semaines, un enfant est dévasté. La loi a agi comme un électrochoc », conclut Erwan Balanant.