VIDÉO. "La situation reste extrêmement tendue dans les services d'urgences"
par Ouest France
La rentrée scolaire n'est pas synonyme de retour à la normale pour les services d'urgences des CHU et hôpitaux. Selon le professeur Louis Soulat, chef des urgences des urgences du CHU de Rennes et du Samu 35 et vice président du syndicat Samu Urgences de France, la situation reste extrêmement tendue sur tout le territoire et aussi dans l'Ouest. Selon les services de l’État », près de 50 services d'urgences seraient actuellement fermés ou en mode dégradé en France. Un chiffre sans doute sous-estimé selon le professeur Louis Soulat, chef des urgences du CHU de Rennes et vice-président du syndicat Samu Urgences de France. Un syndicat qui est d'ailleurs en train de réaliser sa propre enquêteÇa coince aux entrées et aux sorties«La tension reste forte et nous sommes dans un situation extrêmement tendue avec une activité qui a été soutenue notamment au mois d'août » indique le praticien hospitalier. « Nombre de structures d'urgences ont dû fermer leurs portes ou se placer en accès régulé. » Une situation liée à l'effet conjugué « du manque d'effectifs médicaux et soignants en plus des gardes non pourvues dans les SAMU, SMUR et Urgences et aussi au manque de lits d'hospitalisation en aval. »Le mur de la honte à BrestD'où des services surchargés de brancards dans les couloirs et des délais d'attente qui s'allongent. L'été ayant été marqué par « le mur de la honte » à Brest où étaient affichés des temps d'attente pouvant dépasser les 48h.Les explications en vidéo du professeur Louis Soulat:
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