VIDÉO. « La prison ne résoudra pas le problème » : 250 personnes participent à un faux procès à Alençon

par Ouest France

Un conjoint possessif et violent, avec dix mentions au casier judiciaire et sept cures de désintoxication inefficaces à son actif. Voilà le profil de l'homme de 50 ans qui était jugé en comparution immédiate, samedi 16 septembre 2023, au tribunal judiciaire d'Alençon. Si les faits sont réels, le procès, lui, est fictif. Il a été organisé dans le cadre des Journées du patrimoine, pour montrer au grand public comment la justice fonctionne. Et force est de constater que le sujet intéresse, puisque près de 600 personnes ont poussé les portes du tribunal, rien que le premier jour. Et au moment du faux procès, la salle d'audience était pleine à craquer. Un tiers de la salle pour de la prison ferme« On entend souvent dire que la justice est laxiste, témoigne le juge Éric Martin, qui jouait le prévenu. Que les peines prononcées ne sont pas assez sévères. Nous avons donc voulu montrer comment on prend ces décisions. »L'initiative semble fonctionner, puisqu'à l'issue du procès, un tiers de la salle seulement penche pour une peine de prison ferme. Les participants ont ensuite pu échanger avec les représentants des différents métiers de la justice. 

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