VIDÉO. La France pleure Françoise Hardy, une de ses dernières icônes des sixties
par Ouest France - La sélection de la rédaction
« Énorme tristesse », « voix singulière », « légende de la chanson française »: la France pleure, mercredi 12 juin 2024, la disparition de Françoise Hardy, une de ses dernières icônes des sixties, annoncée la veille. « Maman est partie » : c'est par ces simples mots sur ses réseaux sociaux, avec une photo de lui enfant auprès de sa mère, que son fils Thomas Dutronc a officialisé la nouvelle tard mardi soir. Cette disparition, à 80 ans, après avoir lutté contre un cancer apparu dès 2004, survient presque un an après celle de Jane Birkin (juillet 2023), autre icône des sixties .« L'élégance » de ses « chuchotements harmonieux résonnera pour toujours dans le cœur des garçons et des filles de tout âge », écrit le musicien Jean-Michel Jarre. Un clin d'œil à son hit instantané de 1962, l'année de ses 18 ans: plus de deux millions d'exemplaires vendus pour « Tous les garçons et les filles », que Françoise Hardy avait écrit et composé, fait rare à l'époque.Dans le classement des 200 meilleurs chanteurs de tous les temps du magazine américain Rolling Stone en 2023, Françoise Hardy était l'unique représentante de la France. « La mort n'est que celle du corps »Françoise Hardy ne fut pas simplement une voix délicate ou la moitié d'un couple people intriguant qu'elle forma avec Jacques Dutronc. Elle fut aussi l'ambassadrice d'une élégance française et pop à l'international.Françoise Hardy, pour qui chanter n'était pas naturel, a rapidement abandonné la scène. Cette férue d'astrologie, née sous le signe du capricorne, parlait sans détour de son cancer. Et de l'idée de la fin.« La mort n'est que celle du corps, lequel est d'essence matérielle. En mourant, le corps libère l'âme qui est d'essence spirituelle. Mais il n'en reste pas moins que la mort du corps est une épreuve considérable et je l'appréhende autant que tout le monde ».
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