Le personnel de santé vous piquera-t-il une troisième fois afin de vous protéger du Covid-19 ? C'est en tout cas la décision que la France vient de prendre, en annonçant la mise en place d'une troisième dose de vaccin, pour la mi-septembre. Une troisième dose, considérée comme un rappel, qui ne devrait concerner qu'un panel limité d'individus : les personnes âgées, les personnes immunodéprimées ou encore les personnes dites fragiles ou vulnérables.En Europe, la France n'est pas la seule nation à faire ce choix : la Turquie, la Hongrie lui ont déjà emboité le pas et l'Allemagne appliquera la troisième dose dans le courant du mois de septembre. La Suède et le Royaume-Uni réfléchissent encore à la question. Cependant, la question de l'application d'une troisième dose soulève également la question de la répartition des vaccins dans le monde : 80 % des 4 milliards de ces doses injectées mondialement sont allées à des pays à revenu élevé ou moyen supérieur, alors qu’ils représentent moins de 50 % de la population mondiale.
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