VIDÉO. La Fête de la Musique a soufflé ses 40 bougies

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Rap, classique, jazz, rock ou samba joués par pros ou amateurs: villes, villages ont vibré pour la Fête de la Musique, comme chaque 21 juin depuis 40 ans, sur une idée de Jack Lang, alors ministre de la Culture. C'est devenu une institution en France et un rendez-vous désormais exporté dans plus d'une centaine de pays dans le monde.Dans l'Hexagone, la vague de canicule est passée mais la température est montée ce 21 juin 2022 avec les concerts qui se sont enchaînés. À Paris, dans la cour même du palais présidentiel de l'Élysée, la star sénégalaise Youssou N'Dour et la DJ ukrainienne Xenia, entre autres, ont monté le volume. Le chef de l'État, Emmanuel Macron, est sorti de son bureau pour saluer le « formidable succès » de la Fête. « Ça incite à beaucoup de modestie parce qu'il y a peu de choses dans la vie politique, au fond, qui restent 40 ans après encore et qui sont des pratiques populaires », a-t-il dit.Pour sa part la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a déclaré : « Pour moi, ce soir, c'est aussi une fête de solidarité avec l'Ukraine. Bien sûr, il y a eu deux années d'isolement, de séparation, de couvre-feu, de confinement, de reprise lente du lien à la culture et aux artistes dont on célèbre aussi les retrouvailles », a-t-elle ajouté. Dire que les jours précédant la première édition en 1982, Jack Lang, initiateur de la manifestation, avait « le trac » de sa vie, comme il l'a raconté. « On avait dit aux gens : Allez-y, sortez, appropriez-vous la musique dans les rues, mais on craignait qu'ils restent planqués chez eux. Mais ça a marché », se souvient celui qui avait été nommé ministre par le président François Mitterrand. « La première année, en 1982, ce ne fut pas un grand succès, mais les gens ont joué le jeu et dès 1983, c'était vraiment parti », décrypte Jack Lang. 

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