VIDÉO. La dune de La Poulette menacée par l'érosion à Agon-Coutainville

par Ouest France

Protéger ou partir ? Tel est le dilemme auquel riverains, conchyliculteurs et pouvoirs publics sont confrontés sur le secteur de La Poulette, à Agon-Coutainville, dans la Manche. Projet de digue controversé Face à l’érosion et au risque de montée des eaux (+ 1 mètre à l’horizon 2100), les conchyliculteurs installés derrière la dune de La Poulette se retrouvent en première ligne face au risque de submersion marine. Pour préserver leur activité, ils demandent le prolongement de la digue à enrochement sur toute la dune, jusqu’à la cale de Blainville-sur-Mer.Mais cette proposition ne fait pas l’unanimité, car la construction d’ouvrages de protection peut avoir des conséquences sur le reste du littoral, et accélérer l’érosion sur les endroits non protégés. Une autre solution pourrait être de délocaliser le GIE, qui regroupe une quinzaine de conchyliculteurs, mais ceux-ci s’y refusent, arguant qu’ils ont besoin d’être au plus proche de la mer.Des études en cours Depuis 2018, la protection contre le risque de submersion est une compétence qui revient aux intercommunalités, en l’occurrence Coutances Mer et bocage (CMB). En partenariat avec l’État, CMB a lancé une série d’études dans le cadre d’un projet partenarial d’aménagement (PPA). L’objectif est, « dans un premier temps d’identifier, les zones les plus vulnérables et de hiérarchiser les sites prioritaires en fonction de leur poids économique. Ensuite, il faudra trouver des zones de repli pour les relocaliser, tout en les protégeant si besoin en attendant la recomposition », précise Louis Teyssier, vice-président de CMB en charge du PPA. Les premiers aménagements devraient intervenir en 2023.

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