Le ministre de la Santé parle d'un « fléau ». François Braun s'est dit « favorable » le mercredi 3 mai 2023 à l'interdiction des puffs qui « amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme ». Avec ses couleurs variées et ses parfums acidulés, ces cigarettes électroniques jetables connaissent un vrai succès auprès des adolescents, comme en témoignent ces collégiens et lycéens rencontrés à Rennes ce mercredi. Un fléau sanitaire et environnemental Toutes deux lycéennes, Lilas et Camille en ont déjà acheté : « C’est un peu addictif car c’est assez bon et comme il n’y a pas énormément de nicotine dedans, on se dit que ce n’est pas spécialement très grave et vu que ça se finit vite on a envie d’en racheter à chaque fois ! » Pouvant contenir de la nicotine, ces nouveaux produits du tabac arrivés en France en 2019 restent pourtant interdits à la vente aux mineurs, en plus d’être particulièrement toxiques pour l’environnement. Tous les adolescents n'ont pas conscience de ces deux problématiques. « Pour nous ce n’est pas forcément un danger car on ne connaît pas encore l’impact sur notre corps, on est un peu naïf sur le sujet », considère Lilas. En 2022, un ado sur dix avait déjà fumé une puff, selon une étude de l'Alliance contre le tabac (ACT) qui réclame son interdiction sur le marché.
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