VIDÉO. La chanteuse Clara Luciani face aux lecteurs de Presse Océan à Nantes
par Presse Océan
CLARA LUCIANI : « UN PARCOURS DE COMBATTANT »Quatre lecteurs de Presse Océan ont eu la chance de discuter à bâtons rompus avec Clara Luciani, jeune chanteuse française.Une rencontre sans langue de bois, en toute simplicité.Pour Stella, Sabrina, Marine et Ludovic, des inconditionnels de Clara Luciani, cette rencontre restera un grand souvenir. La chanteuse, invitée de Hit West et Presse Océan, s’est prêtée hier de bonne grâce au jeu des questions et des réponses. Stella : Que faisiez-vous avant de connaître le succès ? Clara Luciani : « Je suis issue d’un milieu très simple. En arrivant à Paris, avec ma guitare sur le dos, rien n’a été facile. Le succès ne vient pas du jour au lendemain. J’ai connu six bonnes années d’un parcours de combattant. J’ai travaillé chez Zara, dans une pizzeria, comme hôtesse d’accueil… Je ne faisais de la musique que lorsque j’avais un peu de temps ». Et le déclic ? « J’ai fait plein de petits projets jusqu’à ce que je me lance en solo. Je pensais que ma chanson La Grenade allait rester confidentielle, jamais je n’aurais imaginé que cela prenne une telle ampleur. J’étais déjà heureuse de sortir un disque. » On croit que c’est facile… « Sur les réseaux sociaux, oui. C’est plus compliqué dans la réalité. C’est pour cela que je suis si heureuse. Je suis consciente de la chance que j’ai. Cela m’aide à rester saine d’esprit. » Sabrina : Aimez-vous collaborer ou tout faire seule ? « J’adore collaborer. J’ai aussi composé pour Julien Clerc, Sylvie Vartan… J’aimerais en faire d’autres, mais je n’ai pas le temps avec la sortie de l’album. Mais il y a un domaine où je ne peux accueillir quelqu’un, c’est l’écriture. C’est un domaine qui m’est trop personnel. Ce qui m’appartient le plus, c’est mon texte. » Écrivez-vous pour le public ? « Il ne faut pas écrire une chanson pour qu’elle plaise, même si, quand le succès est là, on veut toucher le plus de monde possible. Le succès vient tout seul. Pour écrire, il faut avoir des choses à raconter. Mais, là, on vit sous cloche. Et c’est difficile d’être inspirée. C’est pourquoi je n’ai pas écrit depuis six mois… » Qu’est-ce qui vous nourrit ? « Tout, l’humain, les sentiments. Je suis très émue par certaines rencontres. Cela vient aussi de discussions. » Ludovic : Qu’est-ce qui vous inspire ? « Souvent les mauvais moments. Une bonne rupture et je fais un album (rires). Les chants de désespoir sont souvent les plus beaux. Brel m’a ainsi fait vibrer. C’est terrible, horrible, mais les chansons tristes sont les plus belles. Mais j’y donne un côté entraînant. » Vous viendrez chanter aux Escales de Saint-Nazaire et au Zénith de Nantes. Quel est votre lien avec l’Ouest ? « À Nantes, c’est Jacques Demy, dont je suis une grande fan. J’aime sa poésie, sa douceur, sa mélancolie. Il a eu un impact énorme sur mon esthétisme, mon visuel. » Marine : Est-il difficile de passer de la lumière à l’ombre ? « Le chaud-froid, c’est assez violent. Et cela a été très dur pendant le confinement après une période très médiatisée. Je trouve mon équilibre sur scène. Sans elle, je me sens boiteuse. Mais ça va venir. » Vous reprenez les tournées avec de grandes salles… « C’est terrifiant mais inspirant. Je veux un spectacle joyeux avec de grands moments de joie et de divertissement, mais je ne sais pas encore comment. » Ludovic : Aimez-vous les duos ? « Un duo réussi, c’est d’abord celui où l’on reste fidèle à son identité et on ne s’adapte pas, où les deux univers se rencontrent en restant intègres. Celui que j’ai préféré est celui avec Nekfeu, car il est resté lui et moi aussi. Le duo, c’est aussi fait pour sortir de sa zone de confort et là, je ne connaissais pas le rap. Avec d’autres comme Jane Birkin, il y a moins de mises en danger. J’ai beaucoup appris de ces collaborations
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