VIDÉO. La belle histoire de Candice, handicapée, et son cheval

par Le Maine Libre

Chaque semaine, elle évacue tout ce qui ne va pas grâce au cheval Rimbaud, aux côtés de l’équicienne Charlène Bobet. Candice Radin est une résidente du foyer de vie pour personnes handicapées Alain-Daubian, à La Flèche. Candice Radin caresse son cheval, penchée sur son encolure. Atteinte d’un handicap, elle se ressource chaque semaine un moment avec le cheval Rimbaud, à l’écurie de La Bourrelière de Mareil-sur-Loir. « Il a un caractère de cochon » dit-elle avec affection.« Quand je suis à cheval, je me sens bien. » Elle réside au foyer de vie Alain-Daubian à La Flèche. Elle a trente ans et pratique l’équitation depuis l’enfance. « On fait du pas, du trot, du galop… » Son activité préférée ? « Le slalom ! »Avant chaque séance, elle prépare sa monture. « Je lui cure les pieds, je vais le brosser… » Et à la fin de la séance, « on va faire un soin ? » demande-t-elle. Charlène Bobet, équicienne, approuve et l’accompagne au box. Cette professionnelle propose des séances adaptées aux personnes en situation de handicap. « Le but premier est de prendre du plaisir. Ensuite, viennent les objectifs thérapeutiques. »Car l’animal peut contribuer à l’équilibre de personnes handicapées. « Cela demande des capacités d’adaptation sur le moment présent. Je vais ajuster le contenu de la séance en fonction de comment se sent la personne, que ce soit des activités montées ou à pied. Quand elle a besoin de calme, on y va doucement. Si besoin de se décharger, on peut faire du trot. »« Jusqu’aux étoiles »Candice Radin confie : « À cheval, on est plus haut. On voit jusqu’aux étoiles. Ça me fait décompresser de la journée. » Elle s’affirme. « C’est moi qui décide, pas lui. C’est un coquin, mais je lui dis : non, tu ne manges pas si je ne te l’ai pas dit. » Elle ajoute, avec l’aide de Charlène Bobet pour trouver les mots justes : « Je me sens détendue. Je vide ce que j’ai sur le cœur. »Ce moment de loisir est aussi l’occasion d’évacuer. « On parle » résume Candice Radin. Elle dit à sa manière les difficultés qu’elle ressent au quotidien, dont elle peut faire abstraction ici : « Au foyer, c’est comme une balle qui va exploser. Parfois, il y a des choses que je n’arrive pas à dire là-bas mais ici, je peux. »Charlène Bobet explique : « On prend des nouvelles l’une de l’autre. C’est un lieu où l’on peut parler de tout ce qui va ou ne va pas. Il y a toujours des moments en séance pour se libérer de ce qui prend de la place : avant, pendant et après. »Sans oublier de fai

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