VIDÉO. L’Italie taxe les superprofits des banques : une mesure surprise... rapidement temp
par Ouest France - Wibbitz
L’Italie taxe les superprofits des banques : une mesure surprise... rapidement tempérée. Coup de tonnerre, lundi soir. Le vice-premier ministre, , Matteo Salvini, annonce la création d’une taxe de 40 % sur les « surprofits » de « milliards » d’euros des banques. . La coalition gouvernementale de droite et d’extrême, droite veut ainsi compenser le coût pour les ménages et les entreprises de la hausse des taux d’intérêt de la BCE. « Le coût de l’argent a augmenté. », Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien. Selon lui, cette hausse a sensiblement fait augmenter , également les bénéfices des banques et a lésé leurs clients, qui subissent de plein fouet l’augmentation de leur taux d’emprunt. « Il ne s’agit pas de quelques poignées de millions, mais de quelques milliards d’euros réalisés par les banques. », Matteo Salvini, patron de la Ligue, parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, compte , ainsi mobiliser des fonds en vue d’élaborer le budget pour 2024. Les recettes découlant de cet impôt . doivent être versées à un fonds destiné à financer des , mesures visant à réduire la charge fiscale pesant sur les ménages et les entreprises. Cette décision surprise provoque dès mardi , la dégringolade des titres du secteur financier italien en Bourse. . La Confédération italienne des syndicats , de travailleurs (CISL) y voit une mesure « juste » qui « devrait être étendue à d’autres multinationales » . des secteurs de l’énergie, du numérique ou encore de la , logistique. « C’est une taxe extrêmement controversée », commente auprès de l’AFP Francesco Galietti. fondateur du cabinet de consultants Policy Sonar, , fustigeant « une mesure populiste typique ». Dès mardi soir, le ministère de l’Économie, soucieux de , calmer la tempête boursière, annonce un décret « afin de préserver la stabilité des institutions bancaires ». . Il prévoit « un plafond pour la contribution, qui ne , peut excéder 0,1 % du total des actifs » d’une banque. . Plafonner la contribution à 0,1 % des actifs « réduit , considérablement l’impact de la taxe », selon les analystes de Jefferies . qui estiment désormais le coût total pour les banques, à 2,5 milliards d’euros contre 4,9 milliards auparavant
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