VIDÉO. L'inquiétude du patron de la Compagnie des pêches de Saint-Malo
par Ouest France
Le dirigeant de la Compagnie des pêches de Saint-Malo, Florian Soisson, attend désespérément un transfert des quotas de pêche de son ancien navire, le Joseph Roty II, vers un nouveau navire, pour pouvoir continuer à travailler. Sans cela, 160 emplois de la compagnie sont menacés. Depuis la mise à l’arrêt du Joseph Roty II, en décembre 2023, la Compagnie des pêches de Saint-Malo, spécialisée dans la fabrication de pâte de surimi, navigue à vue. Son dirigeant, Florian Soisson, attend désespérément un signal du Gouvernement pour le transfert de ses quotas de pêche vers le nouveau navire usine Annelies Ilena, l’un des plus grands chalutiers pélagiques au monde, dans lequel l'entreprise a investi 15 millions d’euros. Lire aussi : « On aime notre travail » : les salariés de la compagnie des pêches se sentent abandonnés par l’ÉtatPour l’instant « silence radio, on est complètement dans le flou », indiquait-il vendredi 17 mai 2024. Et ce, « malgré un accord signé avec l’État le 14 janvier 2022 ». Une trentaine de marin s sont en activité partielle, et 160 emplois de l'entreprise sur 300 sont menacés selon le dirigeant.
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