VIDÉO. L'impressionnante file de touristes à l'embarcadère des Glénan, l'été
par Ouest France
En Bretagne, le paradis des Glénan est asphyxié par le surtourisme l'été. Avec des pics de 3 000 personnes par jour et jusqu’à 400 bateaux au mouillage. Plaisanciers en vedettes ou en voiliers, baigneurs, randonneurs, kayakistes, touristes débarqués 13 fois par jour en haute saison… Pour peu que la météo soit de la partie, les Caraïbes Bretonnes, au large de Fouesnant (Finistère), sont prises d’assaut, l’été.« Pour certains, c’est devenu une zone de non-droit »Certains jours, la fréquentation de Saint-Nicolas, seule île de l’archipel accessible au public, affole les compteurs. Avec des pics de 3 000 personnes par jour comme en septembre 2023 et jusqu’à 400 bateaux au mouillage, la plus petite île du Ponant a pulvérisé depuis longtemps sa capacité d’accueil maximale fixée à 1 120 personnes quotidiennes par la préfecture du Finistère… en 1970, il y a plus d’un demi-siècle.Lire aussi : Submersion, érosion : les îles bretonnes face au défi du changement climatique« L’été, ce sont des centaines de bateaux par jour. C’est une invasion, une catastrophe, avec tous les problèmes de sécurité qui vont avec, estime Vincent Esnault, élu municipal d’opposition à Fouesnant les Glénan. Les gens vont faire la fête aux Glénan. Des jeunes partent en bateau le matin avec de l’alcool et rentrent le soir en bateau. Pour certains, c’est devenu une zone de non-droit puisqu’il n’y a personne pour contrôler. »
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