VIDÉO. L'endométriose, une longue attente et des espoirs pour cette maladie méconnue
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Une femme sur dix en France souffre de l'endométriose. Le 13 janvier 2022, l'Assemblée nationale a voté une résolution pour reconnaître cette maladie comme Affection longue durée (ALD). Cela doit permettre une prise en charge à 100 % par l'Assurance maladie. Cette reconnaissance suscite l'espoir d'une meilleure connaissance de cette maladie.Le 11 janvier, Emmanuel Macron avait annoncé le lancement de la « première stratégie nationale de lutte contre l'endométriose ». Le président de la République s’est largement inspiré du rapport remis par la gynécologue et eurodéputée LREM Chrysoula Zacharopoulou. « Nous pouvons créer un plancher de droits pour les femmes victimes », a affirmé la députée de Seine-Saint-Denis avec une pensée particulière pour « les femmes mal rémunérées, pour les précaires, pour les plus pauvres d'entre elles », pour lesquelles la maladie est « encore plus difficile à vivre ». Cette maladie, sur laquelle les connaissances restent lacunaires, est liée à la présence de cellules d'origine utérine en dehors de l'utérus, qui réagissent aux hormones lors des cycles menstruels. Parfois asymptomatique, elle peut aussi se manifester par des règles abondantes et de violentes douleurs. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé qu'il réunirait le 14 février 2022, un premier comité de pilotage interministériel, qui va notamment s'appuyer sur les associations.
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