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VIDÉO. L'association L214 porte plainte contre un élevage intensif de poulets en Normandie

par Ouest France

L'association de protection animale L214 a publié une nouvelle vidéo choc, jeudi 23 mai 2024, au petit matin. Les images ont été tournées dans un élevage intensif de poulets situé près de Bellême, dans le Perche ornais. Mais c'est surtout le fonctionnement du groupe agroalimentaire LDC que L214 fustige. L'association de protection animale L214 a dévoilé des images tournées dans un élevage intensif de poulets situé à Eperrais, en lisière de forêt de Bellême, dans le Perche ornais, ce jeudi 23 mai 2024, au petit matin. « Les animaux sont entassés jusqu'à 23 par mètre carré, décrit Léo Le Ster, chargé des campagnes agroalimentaires à L214. Ils n'ont aucun accès à l'extérieur. Ils ont été sélectionnés génétiquement pour grossir très vite. Ils ont du mal à se déplacer. Certains n'arrivent pas à s'abreuver et meurent dans cet élevage. On trouve des cadavres à même le sol. »Un modèle agricole « en roue libre »« On n'est pas là pour pointer du doigt l'éleveur, précise Léo Le Ster. C'est le groupe LDC, le géant du poulet, qui est derrière ce projet d'extension. » L'éleveur ornais, qui a actuellement l'autorisation d'accueillir 30 000 poulets, a en effet déposé une demande auprès de la préfecture de l'Orne pour passer à 58 000 bêtes.Lire aussi : Plainte contre un élevage intensif de poulets en Normandie : Stéphane Bern soutient L214« On dénonce un modèle agricole en roue libre, qui entasse des poulets nourris au soja OGM et aux antibiotiques pour faire des wings, des frites de poulet, des choses qui n'existaient pas il y a quelques années et dont les consommateurs n'ont pas besoin. »L'association L214 porte plainte contre l'éleveur et contre LDC pour mauvais traitement des animaux et pour démarche administrative irrégulière. « C’est de l’acharnement contre l’élevage, déplore Dylan Chevalier, responsable RSE du groupe LCD. On connaît en France de graves problèmes de souveraineté alimentaire et L214 continue à empêcher les éleveurs de travailler. »