VIDÉO. L'ancienne décharge en bord de mer continue de charrier des déchets à Saint-Brieuc
par Ouest France
Située sur les communes de Saint-Brieuc et Langueux (Côtes-d’Armor), l’ancienne décharge de la Grève des Courses, au bord de la baie et de la réserve naturelle, est fermée depuis trente ans. A partir des années 1960, sur d’anciens marais maritimes, ce sont environ deux millions de m³ de matériaux en tout genre qui ont été jetés, sur une zone d’environ 25 hectares et sur 7 à 15 m d’épaisseur. Dans cette décharge à ciel ouvert, qui a connu d’abord des dépôts sauvages avant de devenir une décharge municipale, on se débarrassait des déchets d’une bonne partie du département des Côtes-d’Armor.La fin de ce désastre environnemental et de ces dépôts sans aucun contrôle ne sera décidée qu’en 1989. La fermeture n’interviendra finalement qu’au mois de septembre 1993. Le site est alors recouvert de remblais de démolition.Un plan de résorption des décharges littorales En ce début d’année 2023, le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a mené un autre diagnostic. Il évoque la présence de lixiviats (jus produits sous l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation des déchets enfouis) et de « patchs de déchets » dans le lit du Douvenant.L’ancienne décharge de la Grève des Courses, située sur le Domaine public maritime, fait partie des sites prioritaires recensés dans le plan national lancé par le gouvernement, pour la « résorption des décharges littorales présentant des risques de relargage de déchets en mer ».Des secteurs situés à moins de 100 m du trait de côte, et donc exposées aux aléas de submersion marine et d’érosion en lien avec le réchauffement climatique. Dans le cadre de ce plan sur plusieurs années, l’État s’engage à apporter un soutien financier aux collectivités pour mener des travaux, ainsi qu’une expertise gratuite pour élaborer un projet de résorption.
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