VIDÉO. L'algorithme de Parcoursup est-il opaque ? Son créateur répond à nos questions
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Les 945 500 candidats, qui ont émis des vœux cette année sur la plateforme d'admission au parcours de l'enseignement supérieur, doivent recevoir des réponses jeudi 30 mai 2024. De quoi relancer plusieurs questions sur l'algorithme qui fait parvenir ses demandes aux formations. Son créateur, Jérôme Teillard, nous répond. Parcoursup rend ses premières réponses, jeudi 30 mai 2024. Enfin, les réponses que les formations demandées ont laissées sur la plateforme. Face aux interrogations qui subsistent sur le fonctionnement de la plateforme, Jérôme Teillard, chef du projet Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, réexplique comment marche l’algorithme.Jérôme Teillard, l’algorithme de Parcoursup choisi du classement des étudiants ?C’est faux ! Ce sont les enseignants des formations post-bac pour lesquelles vous avez fait des vœux, qui ont examiné les candidatures. Ils l’ont fait depuis le début d’avril jusqu’au 21 mai et ce sont eux qui nous ont remonté les classements.Lire aussi : TÉMOIGNAGES. « C’est stressant » : ces lycéens racontent leurs vœux sur ParcoursupL’algorithme de Parcoursup favorise-t-il les étudiants boursiers ?C’est vrai ! C’est la loi qui a décidé de donner une priorité d’accès aux lycéens boursiers de l’enseignement secondaire. Et Parcoursup met en œuvre cette priorité voulue par la loi, avec des taux définis avec les formations et qui sont affichées sur les fiches formations Parcoursup.L’algorithme va effectuer d’autres réglages politiques, toujours prévus par la loi. Il va notamment prioriser les lycéens de l’Académie pour l’accès aux licences de leur université de proximité. Donc, lorsque les vœux faits pour les licences sont examinés par les formations d’accueil, elles ne traitent pas la question de la proximité géographique. C’est Parcoursup qui le fait. Là aussi, en prenant en compte des discussions entre les recteurs, les présidents d’université, de manière à adapter finalement cette priorité en fonction de la tension dans telle ou telle formation. On prend en compte aussi en compte la réalité géographique des territoires. Pour vous donner une illustration, en Île-de-France, ce sont tous les lycéens, quel que soit leur d
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