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VIDÉO. L'acteur Benjamin Lavernhe dans la peau de l'Abbé Pierre

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Le comédien Benjamin Lavernhe incarne le grand homme dans L’Abbé Pierre - Une vie de combats, le nouveau film de Frédéric Tellier qui plonge au cœur de la vie si intense du fondateur d’Emmaüs. L'acteur nous explique comment il s'est transformé pour son rôle. « J'ai eu 9 stades de vieillissement dans le film. J'avais ma barbe qui grandissait, mes oreilles aussi », s'amuse Benjamin Lavernhe en revoyant ses différentes transformations physiques dans le dernier film de Frédéric Tellier : L'Abbé Pierre - Une vie de combat. Le film raconte la vie de l'Abbé Pierre de ses 25 à ses 94 ans. Benjamin Lavernhe, 39 ans, s'est d'abord étonné d'avoir été choisi pour le rôle principal. « Je suis né en 1984, il est mort en 2007 donc quand j'ai entendu qu'il y avait un projet autour de l'Abbé Pierre, je me suis demandé « pourquoi ils pensent à moi, ce monsieur a toujours été vieux à priori », mais non il a eu une jeunesse, et quelle jeunesse romanesque, hallucinante ». Deux heures de préparation minimum Pour l'abbé Pierre de 1942, il a fallu que Benjamin Lavernhe se rase la barbe à blanc et coupe ses cheveux très courts. « Ça va, ça ne me prend pas non plus trop de temps de me rajeunir », rigole-t-il avant d'avouer qu'il lui fallait tout de même deux heures de préparation minimum. Le film revient aussi sur les grands discours de l'Abbé Pierre, notamment la conférence qu'il a donnée au Palais des Congrès en 1984. Cette année-là, il a 72 ans. Pour avoir l'apparence d'un septuagénaire, Benjamin Lavernhe reste au maquillage de 3h à 6h du matin. « On me met des prothèses en silicone, des lentilles de contact pour casser la jeunesse de l'œil, pour la cataracte et pour me jaunir le blanc de l'œil. J'ai travaillé beaucoup sur le corps, sur la manière de se tenir. J'ai aussi une bosse sur le dos comme ont parfois les personnes âgées. J'avais à cœur de retrouver sa silhouette et d'être crédible en vieux monsieur », résume l'acteur. « J'ai fait un travail sur les mains aussi. J'avais aussi des prothèses de vieillissement sur les mains. La voix, je mettais petit à petit de l'air dans la voix comme ça », ajoute-t-il, démonstration à l'appui. « C'est certainement l'un des plus grands rôles que j'ai eu a interpréter. De le jouer durant toute ça vie, c'était la première fois pour moi et c'était un grand honneur ».