VIDÉO. Journée « morte » : pourquoi le monde des courses dit « Halte » aux surtaxes
par Ouest France
De mémoire de turfiste, on n'a jamais vu ça ! Même le projet de « live betting »(paris en direct) de la Française des jeux n'avait soulevé un tel tollé. Toute la filière ou presque des courses hippiques se mobilise pour dire « halte aux taxes »sur les paris. Dans son haras, en Normandie, le porte-parole du mouvement, l'entraîneur et éleveur calvadosien de trotteurs Thibault Lamare, nous explique pourquoi le monde des courses est vent debout à l'aube de la journée de gronde de ce jeudi. On ne parle pas là d'appels surtaxés, mais c'est un peu le même schéma. Chaque année, le PMU reverse au monde des courses d'importantes sommes d'argent pour la filière, de l'ordre de 600 à 930 millions d'euros. Or, depuis plusieurs semaines, la législation menace de "bouger" dans le cadre du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale.Le gouvernement envisage de taxer plus sévèrement les jeux d'argent et de hasard. Deux raisons invoquées : la hausse des enjeux boostée par les paris en ligne et la lutte contre la dépendance. Seulement, la filière des courses rappelle qu'au-delà des paris, elle n'a rien à voir avec les loteries de type Française des jeux ou les casinos. Divers amendements se sont relayés, faisant passer le taux de taxation sur le produit brut des jeux de 6,5 % à 15 % avec plusieurs variantes au gré des amendements. Ce mardi, le ministre du Budget a tenu un discours rassurant en promettant que les taxes n'excéderaient pas 7 %. Une nouvelle plutôt bien accueillie par le monde des courses, mais insuffisante pour désamorcer une gronde unanime, même si certains contestent les modalités (des personnalités comme Guillaume Macaire et Pierre Bellaiche ont fait savoir à Paris-Turf qu'elles sont contre l'annulation de courses, ZEturf maintient son offre de paris à l'étranger alors que le PMU et Genybet ont annulé la journée entière).Aucune course ni pari ce jeudi en FranceA l'aube de la grande manifestation prévue ce jeudi 7 novembre à Paris, le porte-parole du mouvement, Thibault Lamare, entraîneur et éleveur de trotteurs dans le Calvados, nous explique les tenants et les aboutissants de ce feuilleton, tout en réclamant fermement un positionnement du Premier mi
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