VIDÉO. Journée mondiale du droit à l'avortement : si j'étais une femme dans tel pays, quels seraient mes droits ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Ce mercredi 28 septembre 2022 marque la journée internationale pour la défense du droit à l'avortement. Chaque année, à travers le monde, une grossesse sur quatre se termine par un avortement. Pourtant, l’accès à l’IVG, l’interruption volontaire de grossesse, reste très inégal d’un pays à l’autre. Selon l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays régis par des lois restrictives. En Europe, l’interdiction totale reste une exception. En France, l'IVG est autorisée par la loi Veil du 17 janvier 1975. Depuis le 2 mars 2022, le délai légal maximum pour y recourir a été repoussé à quatorze semaines. En revanche, à Malte, dans les micro-États d’Andorre ou du Vatican, l'avortement est illégal. À Malte, les femmes y ayant recours sont même passibles d'une peine allant de 18 mois à 3 ans d’emprisonnement. Aux États-Unis, les femmes ne peuvent que constater un net recul de leurs droits. Depuis la décision de la Cour suprême de révoquer, le 24 juin, l’arrêt Roe vs. Wade, les États américains peuvent légiférer sur le droit à l’avortement et donc faire appliquer leurs propres lois. Treize États l’ont d’ores et déjà interdit, ou sont en passe de le faire.Dans le reste du monde, l’avortement demeure proscrit dans une vingtaine de pays. Au Salvador, une femme risque trente à cinquante ans de réclusion en avortant. Un acte que les juges considèrent comme « un homicide aggravé ». Et s’il n’est pas totalement interdit, l’avortement est encore soumis dans de nombreux pays à des conditions extrêmement restrictives. Selon Médecins du monde, une femme meurt toutes les 9 minutes d'un avortement clandestin.
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