VIDÉO. Joe Biden : un mois de bourdes qui ont précipité son retrait

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Les débats sur son aptitude à occuper la fonction présidentielle ont redoublé dès le 27 juin, lors du débat à vide face à Donald Trump. Les jours qui ont suivi ont été émaillés de gaffes toujours plus incommodantes pour Joe Biden. Fin juin, sur CNN, le président démocrate a enchaîné les hésitations, en toussotant et se raclant la gorge. Sur le plateau, d'une voix faible et avalant les consonnes, Joe Biden a eu toutes les difficultés à faire face aux salves de Donald Trump. Ce fut le début d'une longue série de bourdes, toutes utilisées par ses adversaires comme ses proches pour interroger sur son état de santé. Poutine pour Zelensky Le 11 juillet dernier, lors du sommet de l'Otan à Washington, une confusion pourtant vite rattrapée n'est pas passée inaperçue. Au moment d'introduire Volodymyr Zelensky sur scène, il cite le président russe. « -Biden : Mesdames et messieurs, le président Poutine. Le président Poutine, il va battre le président Poutine. Le président Zelensky. Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine, nous devons nous en préoccuper.-Zelensky : Je suis meilleur. -Biden : Vous êtes bien meilleur. »Donald Trump au lieu de Kamala Harris Le même jour, il commence une conférence de presse en mélangeant Donald Trump avec sa colistière Kamala Harris. « Écoutez, je n’aurais pas choisi le vice-président Trump si elle n’était pas qualifiée pour être présidente. » Une « machine à gaffes » Lors de sa carrière politique, Joe Biden a toujours été un habitué des lapsus. Déjà au début de l'année, il confondait Emmanuel Macron et François Mitterrand lors d'un meeting à Las Vegas, tout en inversant l'Allemagne et la France. En 2008, lors d’un meeting, le futur colistier de Barack Obama avait demandé au sénateur Chuck Graham de se lever alors qu’il était en fauteuil roulant.

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