VIDÉO. JO 2024 : pourquoi n'existe-t-il pas d'émoji des anneaux olympiques ?

Les anneaux olympiques ne sont pas disponibles parmi les emojis disponibles sur nos smartphones. Les émoticônes figurant le sport y sont pourtant omniprésentes. Alors, pourquoi cette absence d’un des symboles les plus universels ? Ouest-France vous répond. « Pourquoi n’y a-t-il pas d’émoji des JO ? » Paul, de Paris, qui nous interroge, a bien évidemment repéré les ballons de toutes formes, les escrimeurs, les joueuses de water-polo, le kimono, le gant de boxe… Mais rien côté Jeux olympiques en effet. Les émoticônes à connotation sportive, disponibles sur les claviers de nos smartphones, sont pourtant nombreuses. Elles disent dans nos SMS, nos mails, nos posts sur les réseaux sociaux, notre passion - parfois notre aversion - pour le sport. Aussi, alors que le compte à rebours pour Paris 2024 arrive dans sa dernière ligne droite, l’envie de frapper un message du sceau olympique est forte. Malheureusement, aucune bannière JO n’est disponible, que l’on soit adepte de smartphone tournant sur iOS ou Androïd. Un oubli ? Ouest-France vous répond. Une propriété du CIO très protégée Comme souvent, tout est affaire de gros sous. Et l’essentiel n’est pas toujours de participer, comme le suggère la célèbre formule du baron Pierre de Coubertin. Les Jeux olympiques sont depuis longtemps devenus une machine à cash ; dans les enceintes sportives comme en dehors. Comme la Fifa pour le football, le Comité international olympique (CIO) et le Comité international paralympique (IPC) veillent farouchement sur les intérêts financiers liés aux compétitions qu’ils portent. Autant dire que la reproduction des symboles de l’olympisme, à commencer par les anneaux, est strictement réglementée.Emblèmes olympiques nationaux, drapeaux, hymnes, logos… CIO et IPC ont transféré depuis le 1er janvier 2019, ce qu’on appelle les propriétés olympiques au Comité d’organisation de Paris 2024, prévient Paris 2024. Dès lors, on imagine bien qu’il faut débourser une jolie somme pour acquérir le droit de pousser une emoji « anneaux » parmi les plus de 3 500 déjà existantes.Un consortium, gestionnaire des emojis Autre subtilité sur le sujet, quand bien même ils le souhaiteraient, les fabricants de smartphones ne pourraient en formuler la demande directement. C’est en effet Unicode consortium, organisation à but non lucratif qui a déjà donné naissance à quelque 3 500 émoticônes, qui peut lancer de nouvelles illustrations numériques. Et là encore, la question des protections des droits est d’emblée posée : « Logo, image de produits ou de marque sont des facteurs forts d’exclusion », prévient en substance Unicode consortium. Et on l’aura compris, les anneaux olympiques entrent dans cette catégorie, tant le CIO est protecteur de ses marques. À défaut d’être partenaire des jeux, compliqué d’en exploiter l’image, dans un logo ou un emoji. La liste des interdits est d’ailleurs longue. Outre la reproduction à l’identique ou d’