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VIDÉO. JO 2024 : les transports à Paris seront-ils prêts ?

par Ouest France - La sélection de la rédaction

On attend jusqu’à 9 millions de trajets quotidiens en Île-de-France pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. Trajets, capacité, application… Les transports à Paris seront-ils prêts cet été ? Sur les réseaux sociaux, des images des transports en commun saturés se multiplient. Pourtant, dès l'été prochain, Paris accueille un événement planétaire : les Jeux Olympiques. Près de 16 millions de visiteurs attendus, dont 10 millions de spectateurs. Un flux humain inédit. Un défi hors norme. Des enjeux sociaux, politiques et économiques majeurs. Car les Jeux Olympiques sont une vitrine aux yeux du monde. Et les transports, un élément clé de leur réussite. « On sera prêts », martelait l'été dernier Anne Hidalgo. Mais à l’approche de l’échéance, le 26 juillet 2024, les doutes s’installent : « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts », se ravisait la maire de Paris. Réaction immédiate de Clément Beaune, ministre des Transports : « Les propos de Madame Hidalgo sont honteux. Il y a du travail et on sera prêts. » Alors qu’en est-il réellement ? Comment pourra-t-on se déplacer en Île-de-France pendant les Jeux Olympiques ?Lire aussi : Ile-de-France : Valérie Pécresse veut que les problèmes dans les transports soient réglés d’ici marsPour y répondre, mettons-nous dans la peau d’un spectateur. 30 juillet 2024, les Jeux battent leur plein depuis 4 jours. Nous nous trouvons à Paris, aux abords de la gare Montparnasse. Supposons que nous avons acheté 3 tickets : un premier pour les épreuves de basketball, un autre pour celles de judo et un dernier pour l'athlétisme. En Île-de-France, les épreuves se déroulent sur 25 sites olympiques : 13 sont dans Paris, et les 12 autres sont réparties dans la petite et la grande couronne. Chacun de ces sites est encadré par deux types de périmètre. - Le premier encercle le lieu de compétition. Celui-ci interdit la circulation motorisée afin de réduire les risques terroristes et sécuriser les déplacements du public. Impossible d’y accéder à moto ou en voiture, sauf pour les services de sécurité, les transports pour personnes en situation de handicap ou encore les taxis pour les spectateurs munis d’un billet. - La seconde zone en bleue correspond à un « périmètre de circulation motorisée réglementée ». Pour accéder à cette zone, le conducteur devra justifier son déplacement, que ce soit pour accéder à son domicile, lieu de travail ou un rendez-vous médical. L'objectif étant de réduire à l’essentiel les flux aux abords du premier périmètre. Ces deux périmètres seront chaque jour activés 2 h 30 avant le début de la première ép