VIDÉO. JO 2024 : "En aviron, il faut avoir un sacré mental"
par Le Maine Libre
Avant la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024, Le Maine Libre donne la parole aux amateurs sarthois qui pratiquent un sport olympique. Aujourd'hui, Valentine et Jules, deux jeunes rameurs devenus passionnés d'aviron il y a quelques années. Ils expliquent en vidéo leur sport, ses spécificités, ses principales difficultés et les chances de médailles. À la base nautique du Mans, ce matin d'hiver, Valentine et Jules descendent de leur bateau, le visage rougi par l'effort. Les rayons du soleil inondent le ciel manceau, et pour les jeunes rameurs, l'heure est à l'entraînement. Les sélections des effectifs nationaux se font au printemps en aviron, en attendant il faut donc "travailler le foncier pour faire croitre les individualités", explique Antoine Martinez, entraîneur au club Le Mans Sarthe aviron. Les deux jeunes Sarthois ont tous les deux 17 ans et ont commencé l'aviron il y a trois et quatre ans. Valentine a connu le sport grâce à sa sœur qui en faisait et Jules un peu par hasard. La principale qualité pour devenir rameur ? "Il faut avoir un sacré mental", résume la Mancelle. "Ce qui nous plaît le plus, c'est l'esprit d'équipe, l'ambiance, le dépassement de soi et la sensation de glisse sur l'eau, tout au long de l'année", complète son camarade. Assister aux Jeux olympiques Le Mans Sarthe aviron compte 110 licenciés cette saison, un effectif constant depuis plusieurs années, et "un groupe soudé chez les jeunes en compétition". Les rameurs évoluent dans des infrastructures pensées pour stocker les bateaux (les courts et les longs), accéder directement à la rivière et travailler le foncier dans une salle de musculation partagée à l'étage. L'encadrement et les licenciés du club, seront attentifs aux performances des compétiteurs pendant les Jeux de Paris 2024, du 27 juillet au 3 août. Valentine et Jules iront même sur place pour voir les meilleurs mondiaux évoluer sur le bassin de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne). En espérant que la compétition mette en lumière un sport qu'ils n'arrêteraient pour rien au monde. + VIDÉO. JO 2024 : au tir à l'arc, "il faut être dans sa bulle"
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