VIDÉO. JO 2024 : démonstration de sécurisation du parcours de la flamme olympique
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et Gérard Larcher, président du Sénat, ont assisté, lundi 18 mars 2024, à une démonstration du dispositif de sécurité lors du parcours de la flamme olympique, dans les Yvelines. N'ira pas aux JO qui veut. Pas moins d'un million de personnes, athlètes, entraîneurs, volontaires ou même riverains qui participeront cet été aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris font l'objet au préalable d'une enquête de sécurité. En toute discrétion, des enquêteurs-analystes épluchent depuis des mois les centaines de milliers de demandes d'accréditation émanant du comité organisateur des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) ou des préfectures impliquées dans le grand rendez-vous planétaire. Leur objectif : s'assurer que celles et ceux qui sollicitent une autorisation ne constituent pas un risque pour la sécurité de l'événement, dans un contexte de menace terroriste « très élevée » en France.En tête de la liste des accrédités, 10 500 sportives et sportifs sélectionnés pour les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), 4 400 pour les Jeux paralympiques (28 août-8 septembre), leur staff (entraîneurs, soigneurs...) et quelque 26 000 journalistes. Viennent ensuite jusqu'à 22 000 agents de sécurité privée et 45 000 volontaires, même si tous ne font pas l'objet d'une enquête de sécurité, obligatoire uniquement pour ceux qui ont accès à des zones protégées.Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé le volume « d'un million d'enquêtes à faire » pour les JO, dont « 89 000 ont déjà été effectuées donnant lieu à 280 avis d'incompatibilité dont six fichés S ». « Ces six fichés S que nous avons découverts sont des personnes qui se sont inscrites dans l'organisation des Jeux olympiques, là pour porter la flamme par exemple, et que nous avons écartés », avait souligné le ministre.
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