VIDÉO. JO 2024 : au tir à l'arc, "il faut être dans sa bulle"
par Le Maine Libre
Avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, Le Maine Libre donne la parole aux amateurs sarthois qui pratiquent un sport olympique. Aujourd'hui, Donovan Moucholi et Richard Ezechiel, deux licenciés de la compagnie d'arc de La Flèche. Ils pratiquent le tir à l’arc depuis de nombreuses années - l'hiver en salle et l'été en extérieur - et sont passionnés par leur sport mais aussi par les valeurs qu’il promeut. 19 heures, rue de la Famille-Bizot à La Flèche. Donovan Moucholi et Richard Ezechiel sont au rendez-vous, comme tous les lundis et les vendredis. L’hiver, ils jouent en salle. L’été, en extérieur. Ils ont 23 et 39 ans et tous les deux ont découvert le tir à l'arc il y a de nombreuses années. À l’école primaire pour Donovan : “La communauté de communes de La Flèche proposait de s'initier à plusieurs sports. J’étais à l’école à Bousse, juste à côté, et j’ai tout de suite aimé le tir à l'arc”, raconte-t-il. Il a alors moins de dix ans et doit attendre quelques années pour s’inscrire. Depuis, il n'a raté aucune saison. “Ce que j’aime surtout ce sont les valeurs du sport et notamment le respect. On y est tous très attachés.” Une compagnie, pas un club Le tir à l’arc est un sport qui se joue “beaucoup au mental”. “Il faut réussir à se mettre dans sa bulle et ne pas commencer à trop réfléchir à son geste acquis à l'entraînement.” + JO 2024 - Calendrier et programme du tir à l'arcÀ La Flèche, les archers sont encadrés par différents moniteurs dont Géraldine Tessier, capitaine de la compagnie. “On ne dit pas présidente !”, précise-t-elle en souriant. Car ici, ce n’est pas un club, mais bien une compagnie. “Nous ne sommes que deux dans la région et la seule de la Sarthe.” Principale différence ? “C’est plus familial, et plus traditionnel aussi.” Perpétuer la tradition Ce jour-là, Richard et Donovan s’entraînent au tir Beursault, un jeu d'arc traditionnel qui se joue en 40 flèches et en changeant de côté de terrain entre chaque flèche. "Archers, archères, je vous salue", scande Richard avant d'installer son arc. Réponse immédiate de son adversaire du jour, Donovan, qui le salue en retour. "Ça aussi, c'est la tradition. Le tir Beursault vient de l'époque des chevaliers et c'est un jeu qu'on s'évertue à perpétuer dans les compagnies, ce qui ne se fait pas forcément en club."Aux Jeux olympiques, pas de tir Beursault mais une épreuve sur une cible de 122 cm de diamètre et placée à 70 mètres des archers. Richard et Donovan suivront les épreuves attentivement à partir du 25 juillet 2024, avec les yeux braqués sur les Françai
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