VIDÉO. Jean-Luc Mélenchon en pince pour les éoliennes de Centrale Nantes
par Presse Océan
Le candidat à la présidentielle de La France insoumise (LFI) a visité, lundi 30 novembre, les laboratoires d’énergie marine de l’école d’ingénieurs. Avec un intérêt particulier pour les éoliennes nouvelle génération.Voilà une visite qui tombe à pic. À l’heure où son programme électoral prévoit de sortir du nucléaire d’ici 2040, la visite de Jean-Luc Mélenchon à l’école Centrale de Nantes, ce lundi, l’a conforté dans son objectif. « Je suis content, me voilà rassuré, je repars avec le moral au beau fixe », a lancé le candidat à l’élection présidentielle au terme de sa virée dans les laboratoires de l’école, spécialisée dans le génie maritime, l’hydrodynamique et les énergies marines renouvelables.Blouson, cravate et masque chirurgical noir, Jean-Luc Mélenchon est concentré. Il écoute les ingénieurs de l’école souligner l’intérêt des expérimentations menées sur les éoliennes installées au large des côtes. Méfiant vis-à-vis de l’éolien terrestre, « les gens râlent », le patron de La France insoumise s’intéresse à ces machines flottantes, susceptibles d’être installées à 25 km des plages, loin des regards.Au large, chacun de ces engins, aux pâles immenses, 250 m de diamètre, est capable, d’après les ingénieurs, de fournir 20 mégawatts chacun. « Il conviendrait d’en installer 45 pour remplacer un réacteur nucléaire », calcule un technicien. « Je ne veux pas que l’on construise partout des petites centrales nucléaires », rappelle le candidat. « Nous avons 1 000 km de côtes, nous devrions pouvoir installer plus d’une éolienne de ce type ».Ces moulins flottants aux ailes démesurés sont testés dans d’immenses bassins situés au cœur de l’école. Celui-ci, 30 m sur 50 et 5 de profondeur, reproduit les effets du vent et de la houle sur les structures. Plus loin, les vagues s’écrasent, dans un bruit de métal, sur une grève imaginaire. « C’est génial », s’enthousiasme l’homme politique. « Et émouvant, vous ne trouvez pas ? On dirait la mer ».« Nous possédons les machines pour fabriquer ce matériel », poursuit Jean-Luc Mélenchon. « Nous savons prévoir, organiser. Il n’y a aucune raison pour que de tels projets ne fonctionnent pas ». Reste les financements. Se parant déjà des atours présidentiels, le candidat de gauche imagine une première solution : « La commande publique serait un vecteur extraordinaire pour faire décoller ses recherches ».▶ L’info en plusJean-Luc Mélenchon a brièvement commenté l’officialisation de la candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle.
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