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VIDÉO. J'ai testé pour vous le hockey subaquatique

par Ouest France

Rare jeu collectif à se pratiquer sous l’eau, le hockey subaquatique reste méconnu en France. Découverte mouvementée de ce sport insolite avec l’équipe de Saint-Malo, sur la côte d’Émeraude, en Bretagne, où notre journaliste n’a pas hésité à mouiller le maillot. Avez-vous déjà entendu parler du hockey subaquatique ? Direction le club de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, pour tester cette drôle de pratique inventée le siècle dernier par des pêcheurs. On laisse sur le bord du bassin notre calepin trempé à l’encre baveuse pour enfiler un masque, plonger la tête la première et s’essayer à ce « sport de contact, collectif et convivial, qui se joue sous l’eau ».Six contre six, en apnée Notre initiateur sera Julien Collas, un vendeur de 38 ans, qui s’entraîne tous les lundis ici, au complexe AquaMalo, sur la côte d’Émeraude. Au milieu des odeurs de chlore, ce responsable de la section de hockey subaquatique locale nous explique quelques règles de base : « Deux équipes de six joueurs s’affrontent, composées de trois attaquants et de trois défenseurs. Au cours des deux périodes de 10 minutes, l’objectif est de marquer le plus de points, en faisant avancer le palet au fond de la piscine. »Et comme sur la glace, l’équipement est de rigueur : un bonnet, un masque, un tuba, un gant, une crosse... et des palmes ! Sous l'eau, les hockeyeurs s’élancent comme des torpilles sur le palet, leur crosse fermement maintenue droit devant eux. Le bassin se transforme en un bouillon où se tortillent les adversaires tels des anguilles. Il faut le voir pour le croire !Pour aller plus loin : Qu’est-ce que le hockey subaquatique, ce curieux sport de contact en apnée créé par des pêcheurs ? Inventé par des pêcheurs anglais dans les années 1950, le hockey subaquatique s’est progressivement exporté et structuré. La France compte aujourd’hui 5 000 pratiquants, dont 3 000 qui s’adonnent à des compétitions régionales, nationales ou mondiales. Mais aucun athlète ne parvient à en vivre, la pratique restant confidentielle et attirant encore peu de sponsors. Au grand regret de ses licenciés, tous passionnés.