Les civils devront « se rendre dans le secteur au sud du Wadi Gaza », un ruisseau situé au sud de la ville de Gaza. Selon l'ONU, cette évacuation concerne près d'1,1 millions d'habitants, soit la moitié de la population de la bande de Gaza. « Ils ne seront autorisés à retourner chez eux que lorsqu'une annonce le permettant sera faite », a précisé l'armée israélienne.
L'ONU a averti qu'une évacuation d'une telle ampleur était « impossible sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices ». Dans ces circonstances, « les Nations Unies appellent fortement à ce que cet ordre (...) soit annulé pour empêcher de transformer ce qui est déjà une tragédie en une situation calamiteuse », a annoncé le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric. Israël continue de rassembler troupes près de Gaza en vue d'une opération. Jeudi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait promis d'anéantir le Hamas.
Depuis le début des hostilités, déclenchées le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas, au moins 1 200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Israël. Dans la bande de Gaza, les frappes israéliennes massives lancées en riposte ont fait 1 537 morts, dont de nombreux civils, selon le dernier bilan des autorités locales publié vendredi.
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